L'étymologie de Dieu en Sanskrit c'est le Ciel en tant qu'espace ouvert & lumineux. Parmi les premiers gestes des humains se dressant, regarder le ciel est une étape importante. Chaque enfant un jour reproduira ce geste d'interrogation première. A quel âge le fera-t-il ou elle? Cela varie beaucoup d'une personne à l'autre. Il est des enfants qui viennent du ciel. Ceux-là le feront avant l'âge dit de raison à 7 ans.

• Il existe un vaste monde bien au-delà de notre petitesse. La science loin d'en contredire l'idée, la renforce : le cosmos est bien plus immense que nous pouvions l'imaginer. Il nous faudrait 100 000 ans de voyage en capsule spatiale pour approcher l'étoile la plus proche. Ça fait beaucoup de boîtes de conserves à emporter! Et le scorbut en perspective. En astrophysique on considère que l'eau des océans & de la matière organique complexe, substances formées aux aurores de l'univers auraient été apportées sur Terre par l'impact de comètes qui en sont constituées car parmi les corps célestes les plus anciens. La capacité de vie sur la planète bleue est à bien des égards liée au ciel, permise notamment par l'apport d'énergie solaire & la présence d'une lune satellite.

Même les personnes les plus matérialistes regardent le ciel, au moins pour savoir ce qu'il est possible de faire ou pas.

• Quel temps fait-il?
• Quelle heure est-elle (écriture inclusive)?
• Que puis-je faire maintenant?

On trouve en la question une ellipse en la langue des deux sens du mot "temps".

Ne pas regarder le ciel nous expose au risque d'être centré sur son nombril, "enfermé" en son moi - la plus précise définition de l'enfer. Se percevoir entre ciel & terre - ainsi que la voie Dào 道 le suggère - induit tout à la fois de se savoir petit & percevoir un potentiel d'élévation. Se savoir fils & filles du ciel - comme l'advaita Vedānta अद्वैत वेदान्त & les autres formes de foi le déclarent - conduit à s'ouvrir à la confiance en la vie qui inclut les trois domaines du physique au causal.

• La douleur la plus entière naît chaque fois que nous refusons cette perception ou que nous avons perdu confiance en la vie au point d'oublier la connexion ou n'y plus parvenir. Cette douleur des trois sphères ensemble est une crucifixion.

Lorsque nous levons les yeux, le geste induit une ouverture du mental. L'éclairement que l'ouverture permet, affine nos perceptions. La sensibilité en expansion élève alors vers le causal, le plus subtil ou spirituel de la vie. A la faveur de ce perçu au-delà du simple domaine physique, la cohérence de l'absurde se fait jour, la rectitude des injustices d'apparence se révèle, la foi ou confiance en le Soi se renforce.

• Le cercle est vertueux.          Le ciel seul nous rend humains entre humus & cosmos.

Voyez ici un exemple de gazon tondu avec modération, c'est-à-dire moins de 4 fois l'an, qui est toujours une végétation riche en plantes rares & fertiles. Le couper plus souvent ainsi que le font les oisifs opulents égoïstes, participe du suicide collectif planétaire. Mais il y a pire que les gazons trop tondus : ce sont les jardins bétonnés tellement en vogue de nos jours.

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• La vie sur Terre est-elle unique ?

Nous observons le ciel depuis la naissance de notre humanité & il nous interroge. L'idée que le soleil n'est qu'une étoile particulière & que beaucoup des étoiles du ciel ont des planètes orbitant autour d'elles fut énoncée il y a déjà des milliers d'années. Les observations les plus récentes du cosmos révèlent l'infinie diversité des planètes.

• Elles confirment en conséquence l'unicité de la notre.

La lune fut créée par collision entre la Terre & une planète de la taille de Mars. Et sans ce stabilisateur formidable de l'axe de rotation terrestre, la vie humaine sur la Terre serait improbable, impossible, avec des saisons erratiques de grande variation. La configuration du système solaire constitué de

• 4 planètes telluriques denses,
• un anneau d'astéroïdes - dont B612 d'où vint le petit prince -
• 4 géantes gazeuses avec des anneaux & de très nombreux satellites
• & possiblement 4 transneptuniennes lointaines, excentrées & inclinées sur le zodiaque,

nous semble naturelle. Des 4 planètes lourdes, seule la Terre a une atmosphère permettant la vie & dispose d'eau douce liquide. Notre atmosphère jadis très dense en carbone en fut débarrassée par les cyanobactéries & coccolithes de l'océan d'abord, puis par les plantes terrestres ensuite.

• Jupiter qui est un petit soleil dont la masse est 70% de l'ensemble des planètes solaires, fut empêchée de s'approcher de notre étoile par la présence de Saturne qui la retient. Si elle l'avait fait, la géante aurait ce faisant dévoré les 4 telluriques dont nous sommes.

Il apparait de chaque observation nouvelle en astronomie que chaque planète du vaste univers observable est unique. Ainsi en est-il de notre Terre.          C'est pourquoi le mythe extraterrestre n'est que cela : un mythe.

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L'origine du mythe se trouve dans la venue, l'avent des Avatars, les êtres grandioses qui de temps à autres s'incarnent parmi nous pour nous porter à nouveau à la vie.

• Mercure Hermès est un atome du soleil, messager de ce Dieu lumière (3).
• Vénus Aphrodite, jumelle de la Terre, chaude parce que très proche de Sol, est la déesse de la végétation qui n'existe que pour l'amour l'union de la Terre & des humains & que lorsque les humains cessent leurs guerres & s'unissent elles & eux (2).
• La lune qui préside aux marées, aux pluies & aux saisons, est mère de tout vivant par l'équilibre yin eau qu'elle procure au feu yang de l'astre du jour (5).
• Mars Arès nous relie au Zeus pater Jupiter par l'action par quoi le corps, le cœur & le mental seulement existent (4).
• Au-delà des astéroïdes, avec la grande géante gazeuse, commence le ciel que le roi des planètes gouverne en son cycle de 12 années (2).
• Saturne Chronos, Dieu sous sa forme temps, retient le roi de détruire son royaume, établit le sens tournant, l'horloge qui nous vieillit, présidant aux saisons agricoles & fauchant les vies en leur fin, leur apportant sagesse & sens de vivre en succès de vies successives (3).
• Avec Uranus Ouranos commence le Ciel époux de Gaïa qui l'anime & la transforme sans cesse, révoltant les opprimés, retrouvant la justice, partageant les biens (2).
• Neptune Poséidon est le frère liquide céleste de Zeus. Il organise notre retour à la source méditation de la vie débutée dans l'océan, notre lien à l'océan lacté d'étoiles, l'amour universel de la nature qui est végétale pour 99% de sa masse (4).
• Pluton l'Hadès relie les 8 planètes au ciel lointain, les saints & saintes réalisés, réalisées en étoiles afin de régénérer nos vies que l'attrait pesanteur pour l'argent, les plaisirs, le conforts, la paresse, l'immobile conservatisme, sans lui finirait par toujours corrompre. Sur Terre sa force est celle de l'humus (3).

Nous humains vivons facilement à des températures comprises entre +30°C & -10°C. Nous avons pris l'habitude depuis que fut envisagée au siècle XX l'extraction effrénée du pétrole en sous-sol, de chauffer sans restreinte & climatiser nos lieux de vie. Nous oublions combien notre petite planète est unique dans un univers glacé & sombre, où la pression confine le zéro & la température le zéro absolu égal à -273°C. Nous envoyons des astronautes en expédition autour de la Terre, refusant de voir combien s'éloigner de quelques centaines de km de la planète bleue coûte en temps, énergie, savoir & argent, 4 flux, 4 ressources qu'il - avec la 5ème, la nourriture - serait bon de partager. Ces  5 ressources flux sont employées d'ordinaire pour exercer du pouvoir sur autrui. Elles sont la clé de préhension de la frater-sororité.

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• deux pandémies pour une seule planète  :

Sécheresses extrêmes, incendies gigantesques  & inondations illustrent notre incapacité à vivre en terreux & terreuses sur Terre, ce qui implique d’accueillir pluie & soleil d'un cœur égal.

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"la Conversation scientifique" Étienne Klein *

 perception végétale

Voyez cette vergerette Erigeron du Canada, grande herbe semée par la plante d'un pied semelle (5) ou le vent air (2) qui en apportèrent ici la graine fit de même, dans une fissure du béton - oui il existe des humains qui aiment à bétonner le sol qu'ils possèdent. Elle s'écarta d'abord de la balustrade pour trouver plus de lumière (3), puis en s'élevant s'en rapproche afin de se protéger du vent (2).

Elle montre par ces deux actes de croissance qu'elle perçoit tout à fait les objets qui l'entourent. Par anthropomorphisme, nous nommerions ces perceptions "voir" & "sentir" (3)(2). Mais la plante perçoit globalement dans l'espace (1), sans organe différentié & doit de plus computer ces perceptions dans le temps (1), puisqu'elle ne peut mouvoir son pied, sa base (5). Pour ce qui est de l'apex - les extrémités des tiges en croissance -  en revanche, la mobilité est continue : elle s'observe de qui regarde chaque jour, gardant mémoire de ce qui avait été précédemment (1).

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la vergerette du Canada

Conyza canadensis est une astéracée - la grande famille comestible des salades, topinambours, tournesols, cardes, chardons, centaurées & autres bleuets -

• dont toutes les parties aériennes se peuvent manger crues, blanchies ou en nitsuké - 煮付け / につけ -
• est aromatique au goût légèrement poivré évoquant le poivron
• & médicinale dont on utilise les sommités fleuries récoltées en été ou au début de l'automne.

Il est bien des jardiniers & jardinières pour l'honnir & l'agonir d'injures, la disant, la médisant mauvaise herbe ou même invasive.

• Il n'en est rien : cette modeste fort gracieuse
• ne pousse que de-ci de-là sporadiquement,
• se déplace par sauts d'un an l'autre au moyen de milliers de fruits-graines
• dont une infime part germera où il est besoin d'elle.

Si vous ne l'aimez pas, si vous êtes si influençable pour en avoir peur ou la croire mauvaise, la couper avec délicatesse en août - pour la manger par exemple ou l'offrir à qui a faim  - une fois sa tige élevée, suffira à la contrôler, réfréner ses ardeurs, la garder basse comme vous pensez qu'il sied aux plantes devant votre majesté.

• On nomme vergerette, vergerolle ou Erigeron du Canada  ou même encore "queue de renard", cette adventice pionnière commune des champs, vignes et vergers, en ville et en milieu périurbain, sur les friches industrielles et voies ferrées. Elle se plait dans les endroits chauds et secs et peut se développer dans de petits interstices. C'est une érudérale - érudite & rudérale - qui ne demande aucune fertilité pour croître.

Phytonymie : Introduite d'Amérique en Europe vers 1650, son nom dérive du latin virga qui signifie pousse en raison de ses longs rameaux flexibles et souples. L'ancien nom du genre, Erigeron décrit bien également cette plante qui s'élève avec célérité sous les averses estivales en vue de disséminer ses fruits-graines.

Cette plante annuelle d'un vert cendré, très feuillée, a des racines ramifiées et sa tige dressée rameuse, pubescente-hispide peut atteindre 1 m de haut. Les feuilles sont pubescentes, étroitement lancéolées ou presque linéaires, aiguës, à bords entiers ou obscurément dentées.

• fleurs : blanches ou jaunes hermaphrodites d'août à novembre

• Inflorescence : racème de capitules de moins de 5 mm de diamètre, au goût poivré.

• Ordre de maturation : protandre / Pollinisation : entomogame
• Fruits : akènes en grand nombre, munis d'une aigrette, transportés par le vent (anémochorie) sur de très grandes distances.
• Dissémination anémochore / Habitat type : friches annuelles / Aire de répartition : cosmopolite

edited from / d'après Julve  Ph. 1998 ff. - Base  floristique  Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version  23 avril 2004

• Les espèces de vergerette sont difficiles à distinguer. Les poils visibles sur ses feuilles sont longs et épars ; ceux qui bordent les contours des feuilles sont disposés à la manière des arêtes sur la colonne vertébrale d'un poisson, ce qui n'est pas le cas chez la vergerette de Sumatra.

Elle contient une résine, des tanins et on en extrait une huile essentielle contenant des terpènes, de la citronnelle et du menthène ainsi que des flavonoïdes.

• Pharmacopée / usages médicinaux comme pour la vergerette commune / Propriétés :
• balsamique, antirhumatismale (douleurs hosto-articulaires),
• diurétique (prévention des calculs rénaux), antidiarrhéiques,
• cicatrisante, anti-inflammatoire, traitement des hémorroïdes.

Feu : Les Cherokees utilisent la tige droite séchée de cette plante comme drille pour produire du feu par friction. Ils l'appellent d'ailleurs atsil'-sûñ`tï, « faiseur de feu ». *

• Une voisine qui évite l'emploi de médicaments autant que possible, souffre cette année de calculs rénaux. Elle voit lors son potager envahi de vergerettes qui - hasard, nécessité, synchronicité  ou compassion divine ? - offrent une cure à son trouble par l'effet diurétique de sa pharmacopée.

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• avant l'août foi d'animal, intérêt & principal **

L'août, l'aoûtement, quand les graines (3) murissent & les tiges s'emplissent de lignine (1), est en Europe l'automne agricole,  saison des moissons, vendanges & semailles. Les journées y sont chaudes (3), les nuits fraiches (5) & l'air lumineux (2). L'élément favorisé est le vent (2). En Asie le vent de mer, de sud-ouest nommé mousson humide, porte la pluie (4) qui selon son régime peut signifier manne ou pénurie.

• Le calendrier planétaire indique que le soleil transite la constellation du Cancer du 20 juillet au 10 août. Cette période a de ce fait une tendance humide (4) puisque le signe correspond à une influence de la lune, maîtresse du mouvement des marées que suivent les crabes, du cycle menstruel ou maternel, de la croissance des plantes & du déclenchement des pluies. Elle déclenche d'ordinaire en Asie la mousson ou saison des pluies qui conditionnera la production de riz. Celles & ceux qui souhaitent estiver entre ces dates doivent donc prévoir un imperminable ou un parafoudre dans leur bagout. C'on se le dise. 

Les blés dits modernes furent sélectionnés en seconde moitié du siècle XX - période souvent nommée l'après-guerre qui vit l'Europe prospérer de son colonialisme - pour être moissonnés avant le 20 juillet (2). Les céréales l'étaient jadis plutôt en août quand le soleil entre en Lion, signe de feu (3) en coïncidence avec le caractère calorique de la graine. Moissonner à la mi-juillet n'est pas absurde si l'on a semé à la volée préalablement à la moisson, une ARE - adventices de rotation engrais-vert également nommée "culture dérobée" - de transition vers la culture suivante. Si en revanche on va laisser le sol nu en juillet-août comme cela se voit pour 95% des terres en France désormais, la moisson de juillet est un acte de haine envers la Terre, un acte contre nature qui va forcément demander un emploi appuyé de biocides humicides.

• S'il ne nous est pas possible de semer une ARE ou une prairie-céréale élargie, c'est-à-dire une culture d'été - il faudra avoir semé une céréale tardive pour une moisson après le 10 août. Quelque temps avant la moisson d'août on sème un EVA - couvert permanent "engrais-vert agrinature" - ainsi que la céréale ou culture suivante. Après la moisson, on laissera la paille en place & éventuellement roulera avec un rouleau hacheur.

Il est possible aussi de n'avoir semé avant la moisson que l'EVA - qui va de ce fait devenir une ARE - & le laisser pousser pour y semer sous-couvert plus tard, puisque le transit du soleil est favorable au semis des plantes énergétiques jusqu'au 20 novembre. Lorsque l'EVA - qui peut comprendre du trèfle incarnat & une vesce - atteint une hauteur suffisante, le semis direct a lieu avant roulage au Rolofaca ou par emploi d'un semoir direct si on dispose de ce matériel.

• * edited from wikipedia / ** "la cigale & la fourmi" Jean de la Fontaine

Le douglas & le sequoia sont des américains capables de s'élever vite & haut sans besoin d'un sol très fertile. Leurs racines puissantes peuvent digérer la roche-mère du sol pour y puiser toute eau plue. Le sequoia sempervirent produit un bois peu putrescible. Il est de plus un des rares parmi les résineux à rejeter de souche. On parle en Europe depuis plus de cent ans de traiter cette essence en taillis pour la production de biomasse, mais cela ne se fait pas tant nous sommes réticents à introduire des espèces réputées étrangères.

• Nous oublions que la Terre est une & cela nous induit à séparer le monde entre "moi" & le reste. De cette distinction égotique nous inférons ce qui est notre & ce qui est étranger. Un chêne sessile par exemple sera dit autochtone à l'Europe tempérée & un douglas sera vu comme une espèce introduite. Le premier est mien, une extension de "moi". Le second ne l'est pas.

Mais en cette configuration égotique où placer la frontière entre l'autochtone & l'étranger? Le sommet du Mont Blanc est-il une frontière avec sur une pente des arbres italiens & sur l'autre des arbres made in France? Les deux rives du Rhin son-elles si différentes qu'on puisse les opposer? Et la frontière entre Europe & Asie, où doit-on la placer? Selon que l'on considère l'histoire, la géographie, la politique, la géologie, la génétique ou la biologie, la frontière diffère.

• Il existe dans la vallée du Rhône deux villes distantes de 50 km nommées Vienne & Valence. Leurs noms respectifs vint du fait que l'empire d'Autriche s'étendit à une époque de l'histoire jusqu'à ce point & que l'Espagne en un autre siècle étendit son influence de même. Nous pouvons donc à ce point de la carte voir se côtoyer l'Autriche & l'Espagne - pour peu que nous abolissions le temps.

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Guru est un mot méconnu qui en occident a eu mauvaise presse à cause des faux maîtres qui confondirent les pouvoirs spirituel & temporel. Dans son étymologie il signifie "qui disperse l'obscurité". L'idée sous-jacente en est que notre nature divine ou lumineuse peut à l'image du soleil être voilée par les nuages que sont les pensées. Il s'agira donc in-fine de cesser en grande part les pensées.

• Le mot signifie "maître", & désigne une personne ayant réalisé l'unité entre pensée, parole & action.

Nous apprenons tous & toutes dès le plus jeune âge à maîtriser en public nos actes & paroles.

• Notre première contradiction pourtant consiste à amollir cette maîtrise lorsque seules, seuls ou en privé.
• La seconde à l'inverser même en notre fors intérieur, dans le secret de nos pensées, allant jusqu'à dissocier tout à fait les trois domaines jusqu'à l'aporie, la  contradictions intérieure, & l'impossibilité d'agir vraiment qui en résulte

L'inefficacité de nos pensées dans leur puissance créatrice est due à ce que nous pensons alternativement un fait & son contraire, ce qui conduit à une déperdition d'énergie & en fin de compte à une annulation d'une pensée créatrice par son opposée destructrice. Acquérir la maîtrise en un domaine c'est parvenir à penser - pour ce sujet du moins - en une seule direction.

• Unir les trois domaines de la vie, le public, le privé & l'intime, c'est avoir atteint le stade d'un maître en la sphère spirituelle. Le mot est masculin. Lorsque la personne ayant réalisé cette unité est une femme on la nomme "mère" car à chacune & chacun, la mère, la maman a été le premier maître, qui inculqua à ses tout-petits les valeurs qui l'animaient & guidaient lors sa vie.

Avoir uni pensée, parole & action, le mental, le spirituel & le physique, la tête, le cœur & le corps, implique de ne plus avoir de sphère intime, d'être disponible à tout instant à qui nous demanderait aide. Cela représente une discipline de chaque instant du jour ou de la nuit, vingt-quatre heures par jour tous les jours de l'an. La pensée d'un tel être devient rare & agissante

• car cette personne ne peut plus penser que ce qui peut & doit advenir
• & en retour que ce qu'elle pense adviendra.

Une telle personne devient un maître, car elle attire par sa présence magnétique selon les cas peu ou beaucoup d'élèves. Mais ce stade ne peut pas être atteint par la contrainte du mental car toute contrainte induira une rupture. Un maître, une mère spirituelle, maîtrisent le mental humain en ce qui les concerne. Cette maîtrise n'est faite que de non-faire

• - qui est non-violence
• - qui est l'amour au stade divin de son développement.

Dans les mythologies nous représentons parfois Dieu affublé d'un nombre infini d'yeux disposés de-ci de-là partout & toujours. Du point de vue de la Nature, ces yeux omniprésents sont ceux des limaces veillant & agissant sans cesse à la santé du complexe sol / plantes.

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Nous voyons ici au pied de la roulotte de chantier un jeune ajonc né d'une graine conservée dans le sol depuis le temps avant 1914 lorsque la parcelle était une brande, une lande pâturée au sol maigre peuplée d'ajoncs & autres genêts à balai . La graine demeura en dormance plus d'un siècle dans le sol avant de germer à la faveur de nos "non-faire" lui proposant des conditions en climat & sol à nouveau propices à son espèce, à la niche écologique que cette espèce prit en charge d'occuper, la fonction qu'elle assume en création du vivant sur la planète bleue.

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• entre l'arbre & le fleuve / incompétence ineffable

Aux forestiers une plantation forestière n'a qu'une valeur d'avenir. Ils & elles considèrent

• qu'une jeune forêt est en pleine croissance,
• qu'une forêt mure a atteint son stade optimal d'exploitation
• & que les arbre âgés d'une vieille futaie ne valent que pour leur pouvoir de régénération.

Le point de vue des naturalistes est très différent. Dans une jeune forêt, il faut voir également des combats féroces qui en silence s'exacerbent pour la survie. A l'inverse, un arbre très âgé n'existe que parce qu'il a su triompher de ces combats sans nombre. Et sa fonction écologique de nourricier de l'écosystème tout entier est capitale. Tout le bois qu'il produit égale le tonnage qu'il distribue alentour par élagage naturel, ses fruits & graines, la perte des rameaux, branchages & branches les plus basses.

• Du point de vue de la production de bois qui est une économie à court terme, son existence semble absurde, inutile, sans objet.  Du point de vue du maintien, de la protection, de la perpétuation, de la fertilisation & de l'accroissement de la biodiversité de l'écosystème, qui sont une écologie c'est-à-dire une économie à long terme, cette même existence commence juste à accomplir son rôle éminent en tant que plante pérenne de grande dimension.

Des innombrables molécules d'eau jaillissant d'une source au sommet d'une montagne, une infime partie atteindra l'embouchure du fleuve. Que cette molécule se déverse dans un océan qui en compte déjà tant, semble inutile de premier abord. Pourtant sans cet apport de tous les instants de tous les fleuves, la mer finirait un jour futur à  s'en trouver asséchée. Et d'autre-part, au fil de l'eau les molécules qui formèrent le ru continué en ruisseaux, rivières, puis fleuve servirent - sang de la Terre - à

• irriguer (4) abreuver, fertiliser (5) animer (1) rafraichir (2) désaltérer, croître (3).

Rester assis à méditer en vue de purifier le mental des désirs inutiles, néfastes ou superflus semble tout aussi inutile aux économistes & politiciens qu'un vieil arbre qui ne produit plus de bois marchand. Cette fonction de méditant est pourtant tout aussi indispensable au mental collectif humain qu'un arbre immense l'est à son biotope ou au biome global Terre.

• Il s'agit de clarifier ce mental pour qu'il puisse en être illuminé.

Parvenu à la fin de ce processus, un méditant une méditante - que les médisants & médisantes pourraient juger oisif , oisive - au terme de millions de vies s'unira au Soi divin universel. Ce phénomène peut paraître aussi inutile qu'une goutte d'eau rejoignant l'océan. La personne réalisée dit-on ne renaîtra pas, laissant la place en ce monde de la sphère terrestre, à des êtres plus frustes, plus débutants en leur humanité. C'est cela qui nous confère parfois l'impression fausse que l'humanité régresserait, qu'elle serait en train de perdre son caractère humain.

• Quant à l'être réalisé réuni au divin, son parcours aura tel les cours d'eau de la Terre effectué tant d'actions précieuses avant ce terme, influencé en exemple & contamination vibratoire tant  de vies, de vivants éphémères.

Si la vie est une école, il n'est que juste que nous soyons assignés à faire ce que nous ne savons pas : il s'agit d'apprendre. Il est donc superflu de se plaindre de l'incompétence des incompétents - car réside en cela une grande portion de la condition d'humains incarnés.

• Nous faisons ce que nous ne savons pas.
• Puis, une fois la maîtrise atteinte, passons à autre chose.

Le jour où j'écrivis un poème la concernant, la seule plante dont la personne à laquelle le texte faisait référence est capable de s'occuper par un non-faire si absolu qu'elle ne l'arroserait pas même en 40 jours de canicule : une minuscule plante succulente de climat tempéré capable de vivre sans eau ni sol - fleurit d'abondance sa floraison éclatante annuelle éphémère.

• Pour Baudelaire inspiré de Pythagore il s'agit d'une correspondance entre les sphères,
• pour Carl Gustav Jung une synchronicité
• & pour Einstein une intrication quantique.

Depuis Einstein nous savons que le temps n'existe pas dans l'absolu, qu'il faudrait parler plutôt d'un espace-temps.  Dans cet exemple

• la synchronicité que les scientistes ne reconnaissent pas
• & l'intrication quantique qu'ils ne comprennent pas,
• confirment l'harmonie des sphères énoncée par Pythagore & reprise par Aristotle.

Ce dernier fut le plus grand scientifique & philosophe durant 2 millénaires. Si la science moderne est enfin capable de critiquer ce qu'il inféra de ses observations de la nature & particulièrement des plantes, il n'est pas en cela preuve qu'il se trompa, mais surtout que la langue moderne & la pensée idoine qui sur elle s'appuie, se sont après 2000 ans tant transformées que nous en sommes venus en notre chute mortelle, à critiquer Aristotle. Comment expliquer le ciel à un poisson? Les êtres médiocres que sont les scientifiques modernes impliqués versés surtout envers mille inventions maléfiques - pollutions chimiques & mécanismes superflus qui ne servent qu'à compliquer ce qui ne devrait l'être pas - ne peuvent savoir le génie d'Aristotle dont la base est toute pratique & de dimension humaine, c'est-à-dire faite de bon & de beau intriqués.

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• Est-ce le psy, cause de la psychose?
  Est-ce le vide, cause du covid ?

Emile Coué théorisa que, plus on y pense, plus un problème grandit. En créant le pandémonium d'une pan-psychose bifide, le capitalisme croit avoir trouvé la solution à prévenir sa mort proche : nous filer la chtouille pour nous filer la trouille, oubliant que Gaïa

• nous nourrit (3), nous protège (2), nous héberge (1).

Elle par nature même

• nous abhorre dès que nous arborons l'arrogance de la dés-arborer,
• c'est-à-dire créer de vastes territoires sans arbres nourriciers,
• ces antennes entêtées inexorables entre terre & ciel.

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Dans la psychologie analytique développée le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. Cette notion s'articule avec d'autres de la psychologie jungienne, comme l'archétype et l'inconscient collectif.

Auprès du pommier pépin en train de germer, Vāyu वायु le Dieu vent dépose un akène presque invisible dandelion graine envolée atterrie dans un appartement. Les semences, le pollen s'inspirant de la nature mobile des virus & bactéries nos ancêtres, se meuvent, sont mues constamment & partout car il est dans le principe de vie de se répandre. Expansion is Love. C'est pourquoi nous pouvons dire que l'univers est vivant : distinguer entre :

• la matière dite inerte, le biologique & l'esprit

est une attitude liée à la domination scientiste de nos modes de pensée. Mais dans la vie réelle, ces distinctions n'ont pas cours - pas vraiment. Elles seront obstacles à surmonter si l'on doit s'accomplir.

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la puissance inouïe de l'âge

• La personne d'âge centre d'un groupe
• est un nouveau-né une nouvelle-née - pierre d'angle du futur.
• Telle ce dernier venant d'arriver, son lien à ce monde terrestre est ténu.
• Elle va le quitter, ce qui est bénédiction si elle vécut une vie pleine.
• Comme lui, elle n'agit que peu de ses mains ou par mots & pensées,
• & à cause de cela peut rayonner phare pour les plus ou moins jeunes.
• Le vieux la vieille riches de leur vie passée usée dite, accomplie
• peuvent en le silence du mental se laisser infuser de l'énergie lumière,
• la concentrer à la manière d'un diamant taillé selon la règle antique,
• l'amplifier à la manière du cristal antenne ré-émettrice.
• Les plus jeunes peuvent s'approcher papillons pour s'enseigner au phare,
• se réchauffer à l'avenir incarné par un passé vécu.
• Le vieux la vieille riches de vie pour leur part, en partance, ne vivent plus par eux-mêmes.
• Ils & elles sont possiblement devenus émetteurs transmetteurs
• de la force amour sagesse animant l'immobile.
• C'est la vie intense du troisième niveau purement spirituelle subtile ou causale.
• Elle est caudale en tant que fin de vie.
• Elle est comète pulsée guidée par l'étoile autour de laquelle elle gravite
• - le centre-Soi universel
• que les plus jeunes encore ne peuvent pas déjà connaître.
• Pour la découvrir il fallut renaître une ou de nombreuses fois.
• Pour la découvrir il faudra renaître une ou de nombreuses fois.
• Une fois découverte du voile des désirs vains
• la vérité éclate, nous dit ce que mots ne peuvent.
• Le beau le bon le sage ne se peuvent dire parce qu'au-delà de la pensée.
• Cueillir une fleur la tuerait.
• Une photo, un dessin, la réduit à deux dimensions,
• la fige sur sa tige, en fane les teintes
• La beauté de la vie est sa vibration
• - un mouvement donc.
• La bonté elle aussi doit s'adapter à chaque cas visage changeant.
• L'amour sagesse est énergie mouvement & repos,
• transformation sans naissance ni mort.

les trois couleurs d'EVA l'engrais-vert agrinature incarnat moutarde & vesce occupent tout le spectre de Newton

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• Lorsque nous méditons le cœur ouvert, l'énergie de lumière entre en le sommet de la tête
• au point dont nous sortîmes à la naissance de notre mère.
• Elle emplit le corps tout entier jusqu'aux extrémités des membres
• pour peu que nous en ayons chassé toute pensée donc tout désir de l'égo
• qui jusque lors ainsi qu'il de sa nature, haïssait les égaux.
• Nous risquons d'imaginer lors, qu'un pouvoir spécial surnaturel nous serait donné.
• Nenni.
• Le pouvoir divin de ce jour est seulement celui de deux mains
• à accomplir de minuscules tâches sans lustre ni gloire, humble & humilié.
• Tant que le cœur est ouvert & que la pensée de l'ego se tait,
• la lumière rayonne pour nourrir guérir aimer aider supporter endurer assister de son silence éclairant
• toutes celles & ceux qui s'approchent ou s'approcheront fut-ce physiquement ou par l'esprit.
• Si la situation perdurait ou si elle se reproduit souvent,
• des êtres seront attirés pour seconder de mains amies les nôtres.
• En cela seul est le pouvoir divin tripartite discernement énergie & volonté
• qui n'est qu'humain, n'est rien tant qu'humain,
• naît aux reins des humains, n'en est que plus humain.
• Désirer plus serait ego, orgueil, démesure, aporie, oxymore.
• Attendre, s'attendre à, atteindre moins serait se limiter volontairement
• à n'être que bipartite & de ce fait emmuré englué en la dualité charbons ardents
• des ardents qui ne peuvent & des mous qui ne veulent.

1. ³ Blessed are the poor in spirit: for theirs is the kingdom of heaven.(3)
2. ⁴ Blessed are they that mourn: for they shall be comforted.(1)
3. ⁵ Blessed are the meek: for they shall inherit the earth.(1)
4. ⁶ Blessed are they which do hunger and thirst after righteousness: for they shall be filled.(5)
5. ⁷ Blessed are the merciful: for they shall obtain mercy.(1)
6. ⁸ Blessed are the pure in heart: for they shall see God.(2)
7. ⁹ Blessed are the peacemakers: for they shall be called the children of God.(4)

1. 3 Heureux les pauvres en esprit : le royaume des cieux est à eux. / méditation (3)
   
2. 4 Heureux ceux qui pleurent : ils & elles seront consolés. / compassion (1)
   
3. 5 Heureux les doux : ils & elles hériteront la terre. / egolessness sacrifice (1)
   
4. 6 Heureux ceux qui ont faim et soif de justice : ils & elles seront rassasiés. / service don (5)
   
5. 7 Heureux les miséricordieux : ils & elles obtiendront miséricorde. / pardon (1)
   
6. 8 Heureux les cœurs purs : ils & elles verront Dieu. / observer sans pensée (2)
7. 9 Heureux les artisans de paix :  ils & elles seront appelés enfants de Dieu. / écouter la voix de la conscience (4) *
   

* translation marssfarm

Voici quelques plants de seigle poussés d'eux mêmes dans EVA, nés de grains tombés au sol à la moisson précédente.

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• Voir ce qui est est la responsabilité du cœur, de ceux qui portent le monde.
  

Celles & ceux qui envisagent un autre rapport au vivant, s'appliquent à écouter l'inspir du souffle leur suggérer d'autres modes de vivre. Dans une perspective égotique nous opposons la vie & la mort sans pour autant jamais y parvenir puisqu'un entrepreneur qui détruit un hectare pour le bénéfice du PIB est considéré comme un bienfaiteur du monde. Agit-il pour la vie en détruisant tant de lieux de vie de tant d'êtres invisibles ou in-sus? La question ne se tranche pas tant elle est complexe.

• Dans les faits de la vie en ses trois volets du physique, du mental & du spirituel ou causal, l'alternative ne se manifeste pas entre vie & mort, mais plutôt entre naissance & mort. Chaque jour dans un corps vivant des cellules meurent & leur déchet en est évacué par des mécanismes prévus.

Avant la naissance physique d'un être qu'y avait-il? La biologie nous parle d'ancêtres - ce qui entre parenthèses sous-entend, tend à abolir la notion d'ego. Chez les humains l'ego s'empare des ancêtres & proclame "Je suis eux!" Il n'a pas tort lorsque la sphère physique seule est considérée. Pour ce qui est de la vie mentale, la langue, l'éducation & la culture sont cependant plus importants & peuvent ou devront s'imposer si la personne considérée par exemple migrera en une contrée ou une classe sociale très différentes. Et au plan spirituel il peut être besoin à un être particulier de se relier à un groupe différent de celui au sein duquel il ou elle naquit.

• Après la mort où allons-nous? Les matérialistes diront que nous sommes prolongés par notre descendance & nos réalisations concrètes. Dans la vie mentale, il est également possible de laisser des traces en écrits ou en œuvres d'art. Mais dans la sphère spirituelle les croyants & athées s'opposent à dire pour les premier qu'une partie de l'âme continue son chemin & les seconds à l'inverse nient toute immortalité au constat que par définition nous ne pouvons en avoir que des signes indirects & subjectifs non mesurables.

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• * La grande muraille verte - inspirée de Thomas Sankara dès les années 1980, homme d’État assassiné pour son combat de libération & union de l'Afrique - est une clef d'avenir qui ne périt pas.