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50.5 / 2p / 5.8

Publié le 29/01/2022 à 13:19 par lesamisdesjardins Tags : agrinature marssfarm fukuoka
50.5

photosynthèse & biomasse (suite)

  •  
    environ bois agraire reste environ  
la constante solaire kW/m² 1.38           kW
ensoleillement h / an 4383           heures
énergie solaire kW.h/m²/an 6049 6 000         kW.h
TW.h / km² / an 6.049 6         TW.h
surface planète km² 510100000 500.000.000         km²
surface continents km² 149400000 150.000.000         km²
Soleil total TW.h / an 3085360254 3.000.000.000         TW.h
TW.h soleil / an /  continents 903651876 900.000.000 300.000.000 300.000.000 300.000.000   TW.h
consommation humaine Gtep 11.29           Gtep
consommation humaine TW.h 133222 133 000         TW.h
ratio soleil total / conso.hum. 23160 23 000 fois          
ratio soleil continental / conso.hum. 6783 7 000 fois 2 261 2 300 2 300 2 000 fois  
nombre d'heures équivalent soleil 0.19 0.65     1.94    
mn 11 39          
environ 15 mn 40 mn     2 h    
  / soleil total / continents     / aires inutilisées    
  •  11 plantes de consommation contenant de la caféine / cha / Camelia sinensis
  g tea spoon bag mg ml cups g ml
c. robusta 4 1   115 138 3 14 480
black tea 2   1 52 200 8 15 1538
Darjeeling black 3 2   77 300 5 16 1558
Ceylon black 3 2   66 300 6 18 1818
gunpowder green 3 2   70 300 6 17 1714
Darjeeling green 3 2   96 300 4 13 1250
Assam green 3 2   82 300 5 15 1463
c. arabica 4 1   59 138 7 27 936
                 
  g t. s. bag mg ml mg/g    
c. robusta 14 3.5   400 500 29    
black tea 6   3 156 600 26    
Darjeeling black 6 4   154 1000 26    
Ceylon black 6 4   132 600 22    
gunpowder green 6 4   140 600 23    
Darjeeling green 6 4   192 1000 32    
Assam green 6 4   164 1000 27    
c. arabica 20 5   295 600 15    
        caffeine   caffeine    
  • Le thé & le café robusta ont des teneurs en caféine identiques, mais le café est bien plus facile à préparer & en gros dix fois moins onéreux du fait qu'il est naturel & relativement  facile de récolter des baies, tandis que prélever les bourgeons ou feuilles d'un arbuste sans tuer la plante est une opération qui demande minutie & délicatesse.  La différence de prix entre thé noir & thé vert s'explique de même par un soin de récolte plus ou moins grand.
plant part % sites use   %
Theobroma cacao seed 0.03 west Africa / Brazil cocoa cacao 0
Ilex paraguariensis leaf < 0.7 south America yerba mate maté 1
yaupon / Ilex Cassine / I. vomitoria leaf / berry 0.8 south-east USA cassina cassina 1
Coffea arabica bean / seed 1.1 Brazil / Colombia coffee café 1
Cola acuminata / C. nitida seed / nut / tree 1.5 west Africa cola cola 2
Coffea robusta bean / seed 2.2 Brazil / Colombia coffee café 2
Paulinia yoco bark  2.7  south America yoco tea yoco 3
Camellia sinensis leaf / bud 3.5 India / China tea thé 4
Paulinia capana seed > 4  Brazil      guarana guarana 4
  • "fils de ma droite" "fils de la fortune" le fils cadet de Iacov & Rahel.  A qui porte porte ce nom la famille & le foyer importent le plus, cherchant à apaiser, concilier en une belle harmonie en société, en famille, entre amis, à amoindrir les risques de chocs culturels.  Justes, responsables ils se fient plus au cœur qu'à la tête,  En la sphère du métier ils excellent en ce qui touche au design intérieur & les activités manuelles.  En amour, ils sont fidèles & casaniers de nature.
  • You know the meaning of perseverance. Success will be your reward resounding so many good actions. Looking for success & find financial & spiritual prosperity forever & ever. Everybody loves you, even those you look down. Your innate qualities will help you in life. Are you sure about everything, even when u know you're wrong? Give way to remorse. Knowing how to lose is gain some.
 
  • brigitisis le 10/05/2015 : C'est vrai qu'il est des jardiniers horlogers.  Les Anciens savaient faire de très beaux jardins.  Ceux de ma grand-mère quand j'étais petite était extraordinaires.  Cétait un bonheur enfant de l'aider à cueillir, ramasser. http://brigitisis.centerblog.net
  • nuital 14/05/2015 : Attirer comme envoûter ou encore ensorceler ? - rendre accro. en somme. http://nuital.centerblog.net

invention du parfum - inventatrices de beauté, couleurs & vents capiteux

Les humains mâles ou femelles dépensent entre dix & cent pour cent de leur temps, argent & énergie à la séduction, au paraître, à se montrer sveltes, cuivrés, intelligents & que sais-je?  La raison de la séduction était à l'origine la procréation, trouver moyen de transmettre nos gènes à la génération suivante en démontrant par ce moyen une qualité supposément supérieure.

Sur la planète, les premiers êtres, bactéries & archées, inventèrent tous les comportements qui existent.  Ceux-ci furent plus tard tout d'abord rendus visibles au plan macroscopique & hors des eaux chez les plantes.  L'individu plante d'une espèce enracinée ne peut pas se déplacer.  Pour pallier ce handicap, les végétaux découvrirent des moyens tels que la beauté des fleurs, la capitance des parfums, la variance des couleurs & un nombre indéfini d'autres stratégies en vue d'une mobilité possible de leurs gènes.  Puisque les individus ne pouvaient bouger, il le fallait des pollens, des fruits, des spores & des graines.  Les insectes qui comme chacun sait vivent d'air, d'eau, de nectar & de beauté s'associèrent promptement à ce chambardement, acceptant de participer aux flux & reflux des gènes des belles sans gêne.

Nous voyons donc que la plus grande menace à laquelle les drogues pesticides nous conduiront si nous ne savions nous en sevrer, est outre les cancers, famines & autres calamités accessoires, celle de la perte de la beauté & des parfums.

  • C'est là l'enjeu de l'alternative entre l'abeille dardée & les grands champs en monoculture à perte de vue.
 
  • camoufler le bois vif de bois sec - Sur cette photo à priori on ne voit rien.  L'effet est voulu.  Nous jetâmes comme par impromptu une branche ramifiée (presque) sur le jeune châtaignier qu'un animal passant avait semé & que maître chevreuil s'appliquait à réduire au fur & à mesure de ses pousses, compromettant ainsi son avenir.  Est-ce l'horizontalité du trait de bois brun ou le toucher grinçant sec de la branche morte qui déroutent notre cornu ?  Peu importe en fin de compte si la protection est efficace.  La ronce dont il fait ses délices aussi se développe, entoure le petit d'arbre.  On la dit berceau des arbres : dans le roncier la forêt-jardin naît.  Ne pas toucher le jeune arbre car l'odeur humaine attire le brouteur impénitent.  Où la main de l'homme pose le pied notre ami entrevoit par attavisme l'idée d'une nourriture variée en perspective.
 

mental sans restriction

l'agroécologie des tropiques/mental sans restriction 1.5p5K

semis direct de colza après simple déchaumage du maïs - fin août 15 en Indre - l'agroécologie des tropiques

  • 1. décroître voir naître l'humble - Reprenons les données de l'agroécologie.  La productivité des terres agricoles d'Europe s'accrut d'un tiers durant la dernière génération du vingtième siècle & dans le même temps se traduisit en gaspillage des même quantités de nourriture (3) dans la société.  Dans le même temps les consommations de pétrole (3) en agriculture s'accrut en même proportion.

Dans le même temps la consommation de viande animale (2) s'accrut dans la même proportion.  Dans le même temps l'obésité (2) dans les classes populaires s'accrut en égale proportion, suivie d'un cortège de maladies chroniques en épidémies sourdes.  Dans le même temps les sols perdirent en même proportion leur humus (3), caractère vivant qui définit la fertilité dans un premier temps, mais l'avenir de la santé des productions - & donc des humains aussi - de la génération suivante.  Dans le même temps cette perte d'humus engendra en même proportion les mouvements de yo-yo des nappes d'eau (4) se traduisant en sécheresses & inondations.  Dans le même temps la pollution des eaux crut en égale proportion avec son cortège de coûts induits qu'il y a à laver l'eau (4) salie, à la dépolluer.

Dans le même temps la pollution atmosphérique (2) crut en égale proportion avec son cortège d'allergies & affections pulmonaires & cardiaques.  Dans le même temps la teneur en micro-nutriments (1) des aliments diminua en égale proportion.  Les dysfonctionnements en matière de santé que la consommation d'aliments pauvres sous-entend, se font entendre de plus en plus par le coût économique impliqué.  Dans le même temps les gens d'occident doublèrent leur consommation calorique (3) quotidienne, passant des deux milles kilocalories (2000kcal) préconisées au double indécent.  Dans le même temps les gens d'occident doublèrent la proportion de viande (2) qu'ils mangent, passant des 20% préconisés au double indécent.  Le fait que nous mangeons trop d'aliments pauvres & animaux nous suggère une survenue prochaine d'un désastre sanitaire bombe à retardement.

Dans le même temps, le prix des sources d'énergie (3) doubla & leur usage en kilowatt.heure (kW.h) rapporté à l'habitant par an sur la planète augmenta d'un tiers au moins.  La liste serait presque sans fin de l'accélération de ces excès.  C'est en 1971 que la frontière fut franchie du dépassement de la capacité de notre globe à remplacer ce que nous lui prenons, détruisons & gaspillons.  Depuis cette date par exemple, les coupes de bois (1) dans le monde sont supérieures à ce que les arbres produisent par l'énergie solaire qu'il savent capter.

  • Il serait compte-tenu de la convergences des facteurs en cause, possible de diviser par deux ce que nous mangeons afin de nous porter mieux,

& diviser par deux la quantité d'aliments que les terres produisent afin de donner aux sols le repos qu'ils crient.  Il s'agit en fait de doubler la productivité des terrains, mais que la récolte en nourriture ne soit qu'un quart de cette production, les trois autres parts étant destinées à l'auto-fertilité.  Prélever le quart du double, c'est en effet ne prélever que la moitié.  Il est de la plus grande urgence de retrouver à cet égard l'usage des prairies temporaires en rotation, des luzernes, fabacées & autres engrais-vert à gogo.  Les agronomes à l'écoute de la terre entendent sans avoir besoin de tendre l'oreille la clameur vaste comme le ciel des sols de la Terre affamés de carbone-matière & fertilisants dits organiques.

Cela conduirait à doubler le prix des denrées agricoles.  Nous voyons en cela que la question n'est pas simple puisqu'elle est d'argent.  L'humus est d'or pourtant, le futur des enfants à naître, la paix des terroirs pardonnés.

  • Cela conduirait à diviser par deux nos consommations d'énergie afin de rendre possible l'axiome premier.

2. le facteur seize des agronomes tropiques africains - Reprenons les données de l'agroécologie des tropiques.  Dans l'espace entre les tropiques la productivité potentielle est quatre fois celle des climats tempérés.  La productivité actuelle y est pourtant un quart.  Il y a donc un facteur seize.  Ces différences sont d'énergie insufflée en recherche au cours du siècle écoulé.  Les agronomes du sud commencent leur travail.  Dans les pays chauds, le soleil brûle très vite tout l'humus d'un sol exposé.  A cause de cela le modèle y devra être d'agriculture jardinée combinant les productions comme on le voyait en Corse encore il y a cinquante ans, selon l'idée du génie Josef Holtzer ou par acclimatation des permacultures, l'agro-foresterie pour le moins.

La technique dominante ce jour nous vint du croissant dit fertile qu'elle désertifia.  Son effet dévorateur des humus passé, présent & futur s'avère plus délétère encore sous les soleils ardents qui dardent de leurs rayons les zones plus proches de l'équateur.

  • Il est à noter à cet égard que des pratiques de l'agriculture sans travail du sol par semis direct en des couverts permanents de fabacées furent inventées aux aurores de l'agriculture en Inde probablement & en les zones intertropicale & subtropicales des Amériques.  Il est à noter aussi que ces pratiques perdurent sous diverses formes parmi les peuples natifs américains - & peut-être dans des tribus de l'Inde.  Les Hopis sont les plus connus d'entre-eux, mais il est des agronomes modernes d'Amérique du sud qui pratiquent ces méthodes non-violentes de culture.  En Europe & Amérique du nord, des agriculteurs bio les pratiquent avec succès car elles réduisent les coûts de production.
 
  • trèfle incarnat dans la prairie humide

3. la lutte de classe de l'exploitant exploité - Reprenons les données de l'agro-sylvo -pastoralisme. Les céréales produites en Europe se destinent pour plus des 2/3 à l'alimentation animale. C'est ainsi qu'il est des animaux herbivores qui ne sont plus nourris pour l'essentiel d'herbe.

  • Les céréales étaient dès leur invention la nourriture des humains.  Elles étaient données aussi aux volailles pour la production d’œufs.  Les vaches, chèvres & brebis se nourrissaient au pré & après l'allaitement de leur petit produisaient du lait le plus souvent transformé en fromage.  Des vaches, bœufs, chevaux, ânes & mulets tiraient les carrioles, charrettes, charrues & outils aratoires.  Ainsi en France on se nourrissait pour l'essentiel outre de légumes frais & secs, de pain, fromage, œufs & un peu de viande.  La viande était un sous-produit des productions de lait & d’œufs par le jeu d'écarter les animaux trop vieux & les mâles.  Au porc de la ferme, on donnait les rebuts & il était ainsi un moyen d'économie, une réserve en cas de besoin.  Toutes ces données existèrent jusqu'à la seconde guerre mondiale.  Elles sont depuis lors en voie de régression rapide.

Sous l'effet de la modernisation, le prix des aliments & par conséquent le revenu global des agriculteur ne cessèrent de baisser en valeur relative.  Il y eut de ce fait besoin de subventionner l'activité agricole dans les pays industrialisés pour qu'elle se maintienne en un marché agricole étendu au monde entier solvable.  Puis, les subventions agissant comme une drogue sournoise, il fallut les accroître, puis les accroître encore.  Nous voici parvenus au siècle suivant & il s'avère que ces subventions couvrent désormais la totalité du revenu paysan.  De ce fait, l'enthousiasme agro-industriel rompt ses attaches, se départit de tout réalisme en des surproductions de lait & de viande surtout.

  • Du fait que les céréales peuvent être stockées plus facilement, leur marché est plus stable.  La surproduction de lait & de viande fait baisser le prix d'achat de ces denrées & à cause de cela le revenu des éleveurs s'abaisse au dessous du seuil de rentabilité.  Parlant de fermes, il s'agit pour la plupart en fait d'élevages hors-sol, c'est-à-dire que les animaux vivent désormais en bâtiment.  Leur nourriture est achetée pour sa part majeure.  Elle se compose d'un mélange de céréales complémenté en protéines par du soja importé d'Argentine.

Pour résumer la situation, nous avons surproduction de protéines animales obtenues par consommation de protéines végétales importées du bout du monde.  Il s'agit d'une crise de surproduction caractéristique du système capitaliste.  Les mécanismes mis en œuvre ici sont particulièrement complexes impliquant le jeu de subventions à divers niveaux & l'importation de produits agricoles d'une terre lointaine.  Les paysans de ce temps ne sont plus des agriculteur qui forment les terroirs.  Il deviennent peu à peu des ouvriers de l'agro-industrie & comme tels devront se confronter à une lutte de classe.

  • brigitisis : Difficile à comprendre... C'est dommage qu'il ne puisse pas y avoir des approvisionnements par région... un peu comme si chacun pouvait vivre de son travail en complémentarité de celui du voisin... difficile d'expliquer... & encore plus à réaliser dans la vrais vie!
  • 14/08/2015 : Relocaliser l'économie & accepter de décroître. Nous y viendrons par la nécessité impérative des coûts en argent que les externalités négatives des activités lucratives vont commencer bientôt d'initier en matière de santé, de catastrophes à payer, de sous-emploi & d’antidépresseurs.  C'est nécessaire car les confins de la Terre nous dépassâmes déjà. Nous pouvons reverdir la Terre car c'est la vie la base de la vie.
 
  • la prairie céréale
4.  le sel de la terre - l'économique comme branche du tronc écologie -  Reprenons les notions de l'agro-écologie.

Nous avons dans les grands bassins plaines de France des structures de céréaliculture sur des milliers d'hectares & en les régions autour des massifs montagneux des structures bien plus petites de nourrissage d'animaux en des bâtiment.

Des industriels achètent les céréales qui sont de variétés pauvres en protéines & micronutriments pour les mélanger à des protéines végétales d'importation en vue de fabriquer un aliment composé qu'achètent les nourrisseurs d'animaux pour la production de viande destinée surtout à l'industrie des plats pré-cuisinés, conserves & autres.

  • Cette organisation des productions qui se voudrait rationnelle a des incidences touchant à la science de la terre.

D'une part dans les régions dévolues aux cultures, les sols s'affaiblissent car ils sont depuis plusieurs générations déjà privés des apports de fumiers qui traditionnellement avaient nourri leur structure, leur substance depuis dix mille ans.

D'autre part dans les régions dévolues à l'élevage, fameuses pour leurs terres vallonnées & sols peu profonds, les fumiers superflus tendent à s'entasser jusqu'au ciel.  Le ciel lors un matin prend pitié de l'odeur pestilentielle & tôt envoie quelque averse qui rassérène pour lessiver un peu le tas vers la nappe phréatique, un ruisseau, une rivière, un lac, un fleuve, une mer, un océan...

  • En cette description schématique certes, mais vraie pourtant, d'une part il n'est plus d'agriculteur & d'autre part nous y apercevons que les questionnements concernant l'économie agricole ouvrent comme il se doit d'autres questionnements qui touchent à l'usage des terres, l'agronomie au sens global, notre rapport à la vie, au vivant, à la nature.
 
  • tendreté verte attente sans tonte
5. viser le ciel au désastre - Il existe encore dans les campagnes pouilleuses des éleveurs au cul terreux qui n'achètent pas d'aliments, nourrissent leurs animaux des productions de la ferme & dont les herbivores mangent de l'herbe surtout.  Pour que l'économie de ces fermes modestes se maintienne, leurs tenants pratiquent la vente locale directe, voire la transformation de leurs produits.  Les paysans-meuniers-boulangers sont de ce groupe qui luttent à maintenir une agriculture véritable - souvent en production dite biologique.

L'agriculture telle qu'elle exista en Europe & en Inde - entre autres - depuis des dizaines de siècles implique de combiner cultures & pâtures.  Les prairies d'espèces variées cerclées de haies vives furent un type d'écosystème riche & protecteur où les plantes, animaux & humains coexistaient en entente.  Nous conserverons ces cercles de bocages car lorsqu'ils disparaissent de grands désastres s'ensuivent.  Pensez aux inondations des plaines de France, aux tempêtes, aux glissements de terrain & aux pénuries en bois d'avant Brémontier, avant que les montagnes & terres squelettiques ne soient reboisées !

Un système bocager sagement agencé est à bien des égards meilleur que des bois froids, vides d'humains & lointains.  Citons pour exemples cette comparaison en termes des cycles hydriques d'évapotranspiration, du régime des cours d'eau, des précipitations & aussi en ce qui touche à la protection des sols, au maintien d'un grand nombre d'espèces animaux & plantes & à la présence & l'activité humaines.  Le terme forêt désignait les confins que l'on nommait aussi paradoxalement déserts car caractérisés par l'absence d'habitat pour les humains civilisés.  Le génie du bocage fut décrit en d'autres articles.  C'est à l'origine un système de terrasses, ce qui suggère que les parcelles étaient effectivement mises en culture tous les trois ou cinq ans.

Il serait idiot d'idéaliser le passé.  Le passé eut bien des époques caractérisées par la marée des progrès & régrès au sens biologique du mot.  Il y a progrès biologique lorsque la teneur en humus des sols augmente au fil des ans - ce qui signifie que la coupe des arbres est moindre que leur pousse, les brûlages & autres brûlis moindres que leurs pousses.  Les milieux régressent en cas contraires.

On voit en ces définitions que le nombre de la présence humaine n'est pas signifiant en tant que tel mais qu'il nous faut considérer plutôt la densité des humains en rapport à la biomasse des arbres qui cohabitent un territoire.  Ce critère inclut donc aussi l'attitude que nous avons envers nos pairs les arbres & autres plantes par zillions.

Les traitons-nous comme des choses ?  Les coupons-nous avec la voracité du loup qui dévore ou avons-nous la sagesse que notre appartenance au groupe de ceux qui marchent debout suggère ?  Si nous les coupons, pour quoi est-ce?  Est-ce pour les frivolités sans fonds vers lesquelles les économistes nous pressent ou pour le strict besoin de vie & de renouvellement ?

  • erixbd le 16/08/2015 : Il y avait la beauté des paysage.  Il y avait la variété de la faune & de la flore.  Il y avait le rythme de la vie selon le temps, les saisons.  Et nous voici, maintenant, à courir derrière des chimères.  Les indes paient d'avoir fait confiance aux groupes agroalimentaires.  Des paysans de ce grand & dense pays s'organisent pour rester indépendants, mais ils ont affaire à des cyniques qui parlent économie & faim dans le monde justifiant ainsi leurs choix dévastateurs.  Il y a la démographie que l'on ne contrôle pas.  Plus la masse populaire est dense, moins elle coûte & plus se justifie l'industrialisation.  Il y a l'instruction, la connaissance, le savoir, que l'on partage avec parcimonie pour que ceux qui savent gardent leurs prérogatives...  "Si les sages pouvaient; si le peuple savait..."
6. découverte des cinq - Un jour sa mère lui achète les plus belles bottines qui soient, des vrais bottes de cow-boy, des bottes de sept lieues qui le rendraient immortel, il n'en doute pas. Au retour de l'école après la pluie, une immense flaque lui susurre : « Je t'offre l'opportunité d'essayer tes bottes.  Après deux jours d'attente sans fin à les utiliser bien en deçà de leur capacité dont nul encore ne vit la gloire, te voici enfin devant un lac que personne n'a déjà exploré ! »  L'enfant traverse le lac sans crainte.  L'eau n'atteint pas le haut des bottines. Tout est bien. Par le pouvoir magique des chaussures, le garçonnet marche littéralement sur l'eau.  La sensation est délicieuse, chaleureuse même.

Ce qu'en son âme d'enfant il ignore, c'est que le cuir des bottes a bu l'eau qui imbibant de cefait les chaussettes en fine pellicule isolante à l'instar du film d'eau insinué sous la combinaison des plongeurs en eaux froides. Une fois la vaste étendue traversée, plus large qu'un océan, il faut recommencer encore tant & tant, vérifier, revenir, devenir certain du pouvoir extraordinaire des bottes, l'éprouver jusqu'à tout en connaître...

Des cris de surprise & dépit accueillent son arrivée à la maison. Les bottes seront mises à sécher. Puis elles iront au placard pour n'en sortir plus.  Il est fort dépité.  A ses yeux ces bottines une fois saisonnées brillent de plus de puissances & de beauté encore que quand elles étaient neuves.  Elles n'ont rien perdu ni de leur pouvoir ni de leur lustre.  Pourquoi donc ne peut-il plus les porter ?

Les enfants éprouvent dès le premier instant ce besoin de faire expérience des cinq éléments par le moyen des sens.  La mère en notre historiette n'a pas puni son fils, a perçu son innocence.  L'aventure extraordinaire en devenant mésaventure pourtant rompit cet élan vital de la découverte qui ne reprendra que bien des années plus tard à l'adolescence.  C'est peut-être par la cause indirecte de cette interruption que, lorsque cet élan le reprit, le besoin d 'explorer les éléments ne le quitta plus, le poussant à devenir forestier, paysan, explorateur des mondes.

Pour exercer l'art ou artisanat de paysan, il faudrait avoir exploré cet univers autour de nous dix ou vingt ans au moins.  Le sol abreuvé de pluies, chauffé de soleil, respire, nourrit les plantes, héberge des milliers de formes de vie...  Les exploitants agricoles & les jardiniers ce jour n'ont pour la plupart pas même commencé leur découverte.  Ils fonctionnent par concepts, idées, mesures & comparaisons - les aires du cerveau gauche - mais ne s'intéressent plus à regarder ce qui est, observer sans jugement comme savent le faire les méditants, les artistes ou les enfants parfois, avant l'âge dit de raison.  C'est devant eux pourtant : cette terre morte ici, & là ce sol vivant qui éclate & déborde.  Ils se refusent à voir.  De la terre morte on dira « Chouette !  Elle est propre ! »  Devant un sol vivant, on ne dit rien.  On le brûle, on le désherbe.  Puis, lorsqu'il est mort enfin, l'exploiter commence.

  • Pour compenser l'humus & la structure perdus, il faudra des engrais & travailler le sol. (3)
  • Pour rectifier le déséquilibre induit par l'engrais, il faudra traiter. (4)
  • Dans le sol atteint par les substances chimiques, les herbes coriaces germent & croissent. (1)
  • Il faudra donc désherber, ce qui met le sol à nu. (2)
  • Le sol dénudé perd son humus & ainsi de suite... (5)
printemps lumière 1 bois espace ouïe
automne vent 2 métal air odorat
été chaleur 3 feu énergie toucher
hiver pluie 4 eau liquide goût
Inter-saisons  frais 5 terre solide vue
  •  à la manière du disciple / la grande maladie d'un mental sans restriction
à la manière du disciple/ la grande maladie mentale/ 2p
  • Ces deux arbres, chêne rouge & châtaignier ont le même âge & le plus grand des deux est pourtant sur papier le moins bien adapté au sol ici.  Le chevreuil en décida autrement & il attaqua l'exotique tant que nous y touchions.  Depuis que nous ne touchons plus ces arbres, l'odeur humaine s'en éloigne & le chêne retrouva un peu de vigueur.  Mais il avait pris des années de retard & perdu sa forme naturelle sans laquelle il n'est plus que l'ombre de ses ancêtres glorieux.  Le cervidé broute & frotte par préférence l'arbre rare.  Un instinct lui souffle l'idée que la clairière pourrait se refermer par ces arbres d'exception qui différent de ceux de la forêt.  Pour son habitat & sa nourriture au fil des saisons, le chevreuil a besoin de bois & de clairières.  Il se nourrit du sous-bois en hiver & des plantes de milieux ouverts en été.  L'instinct le guide à être un bon gestionnaire selon le point de vue particulier à son espèce.  Il exprime en cela une part de la connaissance agronomique.

Que chacun les imite & dépasse à la manière du disciple.

  • erixbd le 04/06/2015 : Eh oui, ça devient comme une évidence, l'humain ne se contente plus de survivre, puis de vivre en appréciant, maintenant il "sur vit" vivant comme si tout était fait pour qu'il puisse engranger & consommer...  Il en oublie de regarder le ciel le soir, de regarder les bourdons butiner ou la beauté naturelle d'un paysage, le nez sur ses écrans...

Ce qui caractérise le néolithique dans ce qui était jadis le croissant fertile est l'invention de l'araire.  Ses techniques aratoires se répandirent en Europe puis dans le monde entier sous l'influence de la dominance de l'occident, se transformant au vingtième siècle en agriculture industrielle.  L'agriculture vivrière perdure cependant.  Elle nourrit les communautés, se transmet au travers des générations & applique les lois de néguentropie, de la biologie, du vivant par la nécessité impérieuse de ne pas détruire les terroirs.  Dans les vastes plaines des vastes contrées lui fut substituée l'agriculture industrielle entropique qui consomme les stocks fossiles d'énergie solaire accumulée.  Ces stocks sont :

  • l'herbe en sa diversité inimaginable d'espèces
  • le bois - par l'essartage & l'arasement des talus & haies que les agronomes voulurent
  • l'humus - à cause des dénudements excessifs, l'exposition des sol par labours & désherbants
  • le pétrole - pour le fonctionnement des machines
  • & le gaz - pour fabriquer les engrais de synthèse.

C'est ainsi qu'il est des géologues pour considérer qu'une époque nouvelle débute, qu'ils nomment anthropocène.   L'idée de l'anthropocène est typiquement une pensée des blancs d'occident.  L'agriculture industrielle est fille de celle inventée au moyen-orient.  Le constat que ce qui était jadis un croissant fertile devint en cinq ou dix mille ans une région aride aux sols maigres doit nous interroger sur la validité des fondements de l'agronomie conventionnelle.

Le néolithique existe toujours à travers la tradition paysanne & les habitations & outils simples des pauvres de la planète.  On dit que ces petits sont encore la moitié de la population humaine, que la surface moyenne de leurs champs est d'un hectare & qu'ils produisent les deux tiers de la nourriture qui nourrit les peuples.

Cette époque dura entre il y a vingt & dix mille ans & vit l'invention progressive de l'agriculture en une vingtaine de sites sur la planète.  Les techniques du croissant fertile dont nous avons les traces sont parmi les plus modernes que l'archéologie révéla.  Des pratiques moins empreintes de dualité, de brutalité les avaient précédé au moyen-orient & ailleurs.  De ces techniques, pratiques & principes d'agriculture naturelle inventés aussi en ces temps du néolithique, nous en avons des traces ce jour encore en Amérique centrale - les indiens Hopis - & en Inde.  Il est de forte probabilité qu'il en existe bien plus de par le vaste monde, mais pour les connaître il y aura lieu d'en rechercher les fragments qui survivent dans les paysages, les cultures orales, les restes qu'étudient les archéologues, les traces écrites, les Écritures; les arts & les traditions spirituelles.

  • L'agrinature, la permaculture & l'agriculture biologique de peu d'intrant pétrole en sont trois formes en voie de réinvention.  Nous savons déjà que les pratiques de l'agriculture industrielle ne sont pas adaptées dans les montagnes où la pente induirait trop d'érosion, ni dans les régions chaudes - entre les tropiques - où la minéralisation d'un sol exposé au soleil est quasi-instantanée.  En ces lieux, ce sont les pratiques du jardin-forêt qui conviennent.

En psychologie, en géologie, en cosmologie, en biologie & en matière de spiritualité, le temps n'est pas linéaire mais trace des cycles en boucles de circonvolutions.  De ce fait il est possible de redécouvrir les savoirs en apparence perdus à toute personne qui conserverait l'esprit ouvert & la captation holistique des cinq sens en synergie que possèdent les nourrissons ou qui par entraînement saurait la recouvrer selon les chemins d'une méditation par exemple, observation au mental silencieux de ce qui est.

  • Le fait que des pratiques que nous savons destructrices perdurent est la manifestation que nous sommes habités du passé, qu'en la sphère du psychologique, l'histoire parle.  Notre idée de la nature n'est souvent qu'une habitude acquise, une conception culturelle.  Prenons l'exemple célèbre du gazon si cher aux propriétaires de jardins. Il est une imitation stérile des pairies nourricières d'antan dont la vie de tous dépendait tant.  De la même manière, le geste d'arracher une herbe ou de retirer une pierre sont si universellement répandus.  Ce goût pour une forme d'herbe contrôlée d'une part & la crainte de l'herbe spontanée & sauvage ou d'un petit caillou d'autre part sont effectivement des faits de culture dont nous héritâmes à travers les générations, les siècles & les millénaires.

Si nous savons puiser en notre inconscient ces gestes destructeurs que sont le désherbage & l'épierrage par exemple, nous pourrons donc y retrouver aussi le non-faire si bénéfique des pratiques d'agrinature & de permaculture.  C'est par exemple ce que réalisèrent Masanobu Fukuoka, William Mollison, David Holmgren, Joseph Holzer; Geoffrey Lawton, Paul Wheaton, Michael Oehler.  Que chacun les imite & les dépasse à la manière du disciple adepte d'une discipline.

  • Permaculture is a philosophy of working with, rather than against nature; of protracted & thoughtful observation rather than protracted & thoughtless labor; & of looking at plants & animals in all their functions, rather than treating any area as a single product system.
 
  • Deux arbres sœurs.  Ils germèrent la même année & poussèrent au sein d'un bois en parallèle, à faible distance l'un de l'autre mais sans se gêner du fait d'une génétique proche & de racines probablement soudées en anastomose.

 la grande maladie mentale collectivement contractée - En résultats de la photosynthèse sur terre, la biologisation de la lumière solaire par les micro-algues & plantes, nous trouvons :

  • toutes les roches calcaires - soit les trois quarts des continents -
  • toutes les sources fossiles d'énergie - le charbon, le pétrole & le gaz -
  • toute la vie passée de la planète en ses dynamiques vitales,
  • & toute la vie présente en sa matière - cellulose, lignine & protéines -
  • & son énergie de calories aliments.

C'est dire l'efficacité en potentiel & actuel de la photosynthèse. A partir de photons diffus rayonnants & de matière brute minérale cette réaction biochimique de réduction nommée photosynthèse élabore, fabrique, ordonne, édifie & accumule des êtres vivants d'abord, puis à leur décès de la matière carbonée dite organique.  Les innombrables process du vivant résultent en une néguentropie - diminution de l'entropie - dont la seule source d'énergie est le soleil. L'entropie est une mesure thermodynamique du désordre.  Toutes les activités du vivant participent à cette néguentropie, ordonnant le monde en individus, espèces, écosystèmes. Le travail humain y pourvoit également tant qu'il demeure dans la limite du nécessaire.  Dès que ce travail entre - cela devient possible au stade de l'espèce humaine - dans le superflu, dépassant le nécessaire strict, une étape se franchit.

Avec le travail humain érigé en système, se produit un basculement.  L'activité biologique en les sociétés humaines organisée en culture peut s'inverser jusqu'à créer du désordre - au sens biologique du mot.  Nous parlons ici d'entropie.  L'ordre que l’œil perçoit n'est pas forcément un ordre s'il est trop simplifié.  L'efficacité du vivant demande un grand nombre d'espèces aux fonctions complémentaires en interactions & cycles.  A la vue simplifiée d'un œil ignorant qui se projette en anthropomorphie, le fouillis d'un écosystème en évolution prend des allures d'un champ informe.  Un gazon bien tondu est de faits un lieu de grand désordre car loin de produire il consomme du pétrole & son maintien suppose de détruire, annuler les productions potentielles & actuelles.  A l'inverse en une friche, un terrain vague, qui prend le soin d'y regarder avec détail trouvera un lieu parcelle ou la vie abonde & travaille autant que faire lui peut.  La différence entre ces deux états - l'état naturel où la vie ouvre & abonde, & l'état de suractivité dépensière & stérile - se situe au regard de l'efficacité énergétique.  Dès qu'un système où l'humain intervient sont consommés plus de joules - ou calories - que ce qui y est produit à la fin, il y a inversion : le processus se dégrade vers l'entropie, la destruction, le régrès biologique.

Le phénomène d'entropisation du monde s'amorça il y a dix mille ans au moins, au temps néolithique.  Son intensité s'enfla nettement avec l’avènement de l'âge du fer il y a cinq mille ans avec en résultat la désertification, le processus d'émergence de grands déserts sur la planète & l'aridification résultante des zones concernées.  L'étape suivante fut franchie avec le développement à grande échelle de l'urbanisme & de l'industrie.

  • La première source fossile d'énergie utilisée fut l'herbe en la force qu'elle confère aux grands animaux herbivores, chevaux & bœufs.
  • Puis, l'énergie herbe ayant trouvé sa limite, on lui substitua une deuxième source fossile d'énergie, le bois.  A mesure de la coupe des forêts, puis de leur défrichement, les aires boisées commençaient de régresser & en conséquence, les sols progressivement s'érodaient.  Les arbres sur la terre remplissent deux rôles éminents.  Tout d'abord par la chute de leur branches mortes ils assurent la production de lignine qui deviendra humus, le constituant par excellence des sols.  Ensuite par la croissance sans fin de leurs racines, ils digèrent la roche & empêchent les érosions.  Les arbres enfin accomplissent une troisième fonction, celle de l'hydrologie & du climat.
  • Avec la disparition des arbres & des forêts, leur essartage à fin agricole, commence la destruction progressive sous l'action d'une activité humaine hors de la limite du simple besoin, de la troisième source fossile disponible d'énergie : l'humus.

Lorsque ces trois sources primaires commencèrent à tarir, nous leur cherchâmes des substituts.  Le charbon - une forme de bois fossilisé - est d'usage facile.  A cause de sa forme liquide & du besoin qu'il est de le raffiner, le pétrole demande plus de savoir-faire, mais permet aussi des utilisations variées sans limite.  Le gaz naturel est la troisième source puissante désormais disponible.

  • L'agriculture industrialisée - hyperactivité d'entropie anthropique - consomme bien plus d'énergie fossile que ce qu'elle produit en aliment.  Ses techniques nous incitent à détruire aussi l'herbe par herbicides, les arbres trop concurrentiels, & l'humus... tbc...  5749