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Publié le 02/02/2022 à 12:51 par lesamisdesjardins Tags : agrinature marssfarm fukuoka

w à la fin de ses jours / douglas érable paddies

 

La cime du douglas géant de Ribeauvillé aperçue à travers le feuillage d'un érable voisin - grand, beau, fertile, vigoureux, il produit chaque année des millions de minuscules graines ailées.  Combien d'entre-elles germent & combien de celles qui germent deviendront un grand arbre ?  Là est l'abondance généreuse de la vie, sa stratégie à se perpétuer quoi qu'il advienne.

  • aux cœurs qui parlent en silence de ce qu'il est

A rencontrer un humain à la fin de ses jours

un jeune enfant dans l'innocence tendre

le ciel nous est ouvert un instant nous touchons

à l'éternité.

 

Un érable sycomore jumelle torse dans la forêt domaniale de Ribeauvillé - bel exemple de forêt mixte où vivent ensemble feuillus & conifères.  Le diamètre de son tronc avoisine 1 mètre, sa hauteur 145 pieds.

Son âge approche deux siècles.

  • sycamore maple, Acer pseudoplatanus - Its girth is 2.98 m measured at a height of 1.50 m.  As it might be a tree with multiple trunks, the girth can be larger than what would be expected of a tree of this age.  Its height was 42.50 metres on April 25, 2013 - laser with Sine method, e.g. Nikon Forestry 550 laser rangefinder.  It was planted around the year 1863, which makes it 151 ± 30 years old. - photo by Marc Meyer & Sisley

 

La photo nous révèle la perfection des paddies en Indonésie, coopération entre le collectif des humains & les saints cinq.

Fukuoka suggère de l'améliorer encore en semant le riz au lieu de le planter.

 

humicides / faim soif effacement douceur

 

 le châtaignier sans âge à Zonza, col de Bavella  - bocca di Bavedda, 1 218 m. - reliant l'Alta Rocca à la côte est, en Corse du Sud, dominé par les aiguilles de Bavella - i forchi di Bavedda, Corsica - chapter 7

en imitation, paresses & la pensée de clan -  Terre à terre Ruth Stégassy France Culture 15  février14 - to be continued...

Gilles Eric Séralini révèle la fraude des tests de mesure de la toxicité des molécules médicaments & des produits de traitement en agriculture qui existe en les essais d'expérimentation appliqués avant leur mise en marché.  D'une part, seuls les principes actifs y sont testés, ce qui est une faute de procédé, nous le verrons.  Les conclusions des tests indiquent en général que les molécules actives testées n'ont pas d'effet nocif noté : ce sont la négativité de ces résultats qui permet ensuite la commercialisation d'un produit.  D'autre part cependant, seul un résultat épidémiologique est mesuré, & nous verrons aussi la carence de ce procédé.  Nous verrons enfin que les tests ne sont pas conduits selon la déontologie de la science.

Dans la vie réelle, les pesticides - que nous nommons humicides en Agrinature - sont toujours employés en combinaison d'adjuvants avec le but à priori louable d'en multiplier les effets.  Ces adjuvants sont des substances dites aromatiques dérivées du pétrole au nom & la teneur tenus comme secrets de fabrication protégés par les brevets que les industriels de la chimie des médicaments & des pesticides déposent & maintiennent.  Pour le même besoin supposé de secret industriel, lorsque ces industriels testent leurs produits avec adjuvants, les résultats des analyses lors de ces tests sont cachés au public : seules leurs conclusions sont alors révélées.

Sous la direction du professeur Séralini, l'équipe de biologie moléculaire de l'université de Caen administra neuf pesticides en leur teneur de principe actif acceptée comme non toxique dans l’environnement, à des populations de rats sur de longues périodes.  Ils utilisèrent en cela, les produits réels tels qu'ils sont mis en commerce, soit en mélanges des adjuvants tenus secrets.

L'effet toxique des produits avec adjuvants que l'étude révèle est de mille à cent-mille fois supérieur à celui de leur effet sans adjuvant.  Elle révèle au grand jour que mesurer la toxicité de la molécule seule n'a pas de sens scientifique, puisque dans la pratique, celle-ci ne sera ps utilisée seule.  Si nous frappions un objet à main nue ou avec un bâton avec la même énergie à chaque fois, l'effet destructeur ne serait pas le même, n'est-ce pas ?

Les maladies induites par les substances aromatiques affectent à long terme divers organes.  Ce sont par exemple les reins qui essaieront de les éliminer, le foie qui risque de les stocker, le système nerveux dont la substance est en grande part de lipides & que ces molécules ont une grande affinité pour les graisses, & les organes de reproduction enfin qui sont des glandes de grande activité.  En cinquante ans, la concentration en spermatozoïdes chez nombre d'espèces fut divisée par deux.

Les substances aromatiques furent inventées par les plantes en la nécessité où elles se trouvent de communiquer entre-elles à grande distance.  Elles sont souvent de ce fait des molécules très résistantes, aux propriétés singulières.  Dans notre corps, nous utilisons des substances de même ordre dans les échanges entre cellules & comme transmetteurs neuronaux.  Lorsque les aromatiques de l'industrie chimique entrent dans le corps, par le nez, par la bouche & par la peau, elles vont y perturber ces échanges d'ordre chimique & électrique, les fonctions de régulation en la communication subtile, constante entre les deux-cent-mille milliards de cellules dont il est constitué.

Du fait de cette spécificité, nous voyons que l'effet de ces molécules étrangères est d'une part actif sur le corps tout entier, sans cible particulière, ce qui ne permet pas de le détecter en premier lieu.  Nous pouvons subodorer ensuite que leur effet se manifestera au fil des ans par accumulation en des organes spécifiques, car ce sont des substances qui s'attachent aux molécules de communication dans le corps & que les organes d'excrétion auront du mal à expulser de ce fait.  A cause de ces deux caractéristiques, l'effet de ces polluants somme toute en très faible quantité dans l'organisme, se manifestera à très long terme par concentration progressive & parfois même à la génération suivante, par transmission au fœtus lors de la grossesse ou même à l'embryon par altération des gènes.  C'est là le deuxième hiatus qu'il est de ne faire que des tests épidémiologiques à court terme avant la commercialisation.

Le troisième hiatus est encore plus étonnant si on pense que la rationalité devrait primer en le saint domaine des sciences...  Les rats témoins utilisés lors des tests ne sont pas nourris de produits naturels issus de l'agriculture biologique, mais d'un aliment manufacturé ordinaire.  Ces aliments de l'agriculture dominante -dite parfois conventionnelle - contiennent de ce fait les résidus de pesticides de tous les aliments ainsi produits.  Les populations de rats en laboratoire présentent en général à cause de cela probablement, un taux de cancer assez élevé, même lorsqu'ils ne sont pas soumis à des tests.  De ce fait, la référence des essais de validation est fautive puisqu'elle se fait sur des populations déjà soumises aux effets indirects de ce que l'essai est censé mesurer.

Il existe une correspondance entre les maladies qui se répandent ce jour & l'effet induit des aromatiques chimiques sur la santé.  Pour le prouver au plan de la science, il n'est pas tant besoin de plus de moyens, que de modifier les protocoles & surtout ouvrir les pratiques de la science à la connaissance de tous.

Si j'avais fait de hautes études scientifiques & acquis ce faisant le caractère correspondant, en quelle mesure refuserais-je le gros salaire que pourrait m'offrir une de ces multinationales de la chimie ?  Avec un tel salaire, je pourrais avoir dix grosses voitures, dix grandes maisons, dix maîtresses siliconées, cent enfants qui se droguent, un peu comme Mikael Jackson en fin de compte.  Refuserais-je de devenir Michael Jackson ?  Il vécut en millionnaire & laissa cinquante millions de dettes à ses héritiers qui en acceptèrent l'héritage...  To be Jackson or not, there is the question.

Il est trois groupes de maladies, induites par des agents pathogènes, dues à des erreurs de codage génétique, ou provoquées par l'influence du milieu, l'épigénétique.  Le vingtième siècle vit un essor étonnant d'un combat frénétique contre les maladies du premier groupe & en voie de conséquence, la multiplication des affections des deux autres groupes.  Cette pensée duelle, en dualité, en antagonisme devra cesser si nous décidions de continuer d'exister comme espèce, d'assurer une descendance à notre descendance.

La notion d’environnement elle-même est inscrite en la dichotomie de la langue européenne même qui par habitude sépara l'humain de ce & ceux qui l'entourent en la projection illusion d'un moi qui serait coupé du monde.  Or, ni le moi, ni le monde, nous ne saurions définir sans faute.  Cette ignorance nous guide à affirmer le monde comme danger, tout en le niant par les nuisances que nous lui imposons, à concéder notre dépendance d'un environnement que par paradoxe nous maltraitons par ailleurs.  Une telle bêtise évoque la pensée schizoïde, une forme de maladie mentale.  C'est une bêtise qui n'est pas sans intelligence; elle est en fait juste une ignorance volontaire.

C'est bien cette ignorance de fonds qui risque de nous anéantir si, comme le troupeau de moutons qui chute de la falaise, nous ne savions nous arrêter, enfermés en ce confort précaire de l'imitation, des paresses mentales & de la pensée de clan.

  • Mark 5:1-20 -  They went across the lake to the region of the Gerasenes.  When Jesus got out of the boat, a man with an impure spirit came from the tombs to meet him.  This man lived in the tombs; no one could bind him any more, not even with a chain, for he had often been chained hand & foot, but he tore the chains apart & broke the irons on his feet.  No one was strong enough to subdue him.  Night & day among the tombs & in the hills he would cry out & cut himself with stones.  When he saw Jesus from a distance, he ran & fell on his knees in front of him & shouted at the top of his voice, “What do you want with me, Jesus, son of the most high God?  In God’s name don’t torture me!” for Jesus had said to him, “Come out of this man, you impure spirit!”  Jesus asked him, “What is your name?”  “My name is Legion,” he replied, “for we are many.” & he begged Jesus again & again not to send them out of the area.

A large herd of pigs was feeding on the nearby hillside.  The demons begged Jesus, “Send us among the pigs; allow us to go into them.”  He gave them permission, & the impure spirits came out & went into the pigs.  The herd, about two thousand in number, rushed down the steep bank into the lake & were drowned.  Those tending the pigs ran off & reported this in the town & countryside, & the people went out to see what had happened.

When they came to Jesus, they saw the man who had been possessed by the legion of demons, sitting there, dressed & in his right mind; & they were afraid.  Those who had seen it told the people what had happened to the demon-possessed man — & told about the pigs as well.  Then the people began to plead with Jesus to leave their region.  As Jesus was getting into the boat, the man who had been demon-possessed begged to go with him.  Jesus did not let him, but said, “Go home to your own people & tell them how much the Lord has done for you, & how he has had mercy on you.”  So the man went away & began to tell in the Decapolis what Jesus had done for him & all the people were amazed.

Cette histoire me semble une allégorie prophétique.  Le fou qui se détruit lui-même pourrait représenter le stade présent de notre humanité.  La folie ou les passions chassées de sa tête qui se précipitent dans le lac évoque le troupeau de ceux qui se refusent à concéder ce qui nous arrive, conséquence de nos actes accomplis en négation de la conscience collective, du bien & du sens commun.  La vie paisible du fou libéré sera l'état de la société après que nous aurons résolu la question de l'ego, les désirs sans fin & les peurs afférentes.

causes le 15/02/2014 :

"Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups; soyez donc prudents comme les serpents & simples comme les colombes." Matthew 10 : 1  And when he had called unto him his twelve disciples, he gave them power against unclean spirits, to cast them out, & to heal all manner of sickness and all manner of disease. 16  Lo, I send you forth as sheep in the midst of wolves: be ye therefore wise as serpents, & simple, harmless as doves.

Je ne pense pas que nous soyons "le fou qui se détruit lui-même." Je crois qu'ils nous empoisonnent volontairement pour nous soigner, s'enrichir & réguler la population mondiale.  Nous sommes les brebis au milieu des loups.  Je pense que nous somme à la merci du fameux nouvel ordre mondial, les illuminatis dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.  Voilà ma pensée je l'espère compréhensible...(pas toujours claire parfois lol)  Amitié Rollon http://causes.centerblog.net

marssfarm :

J'ai employé le mot fou qui correspond à notre langage moderne.  Il y a deux mille ans, on disait une personne en position mentale fragile, possédée de démons ou esprits mauvais.  Selon l'analogie que je cherche à évoquer, le fou de la parabole représenterait l'humanité en son entier, les oppresseurs & les opprimés ensemble, car en ce temps de confusion tout est mêlé.

Certes, ceux qui fabriquent les nuisances sont copains – ils mangent le même pain – de ceux qui font les médicaments destinés à contrer les effets de ces nuisances.  Je sais pourtant qu'ils souffrent en l'enfermement où leur fortune les tient.  Si le monde s’effondrait, ils en pâtiraient aussi, perdant la position de domination que leur assurent les politiques pour qui nous votons.

Je crois aussi que nous sommes tous plus ou moins leurs complices, lorsque nous votons, allons à la banque, au supermarché, à la station d'essence ou ce qui est pire, travaillons pour un bon salaire.  Les hauts salaires sont pour la plupart liés à des multinationales qui répandent la mort, les industries de l'armement, de la chimie, de l'environnement ou des ressources en énergie.  J'espère ne pas contredire ta pensée que j'agrée, seulement la développer un peu.

 

 
  • La photo montre un jeune chêne rouge semé par un rongeur ou un geai, dont la faine fut oubliée dans la haie de noisetiers, ronce, frênes & herbes en grand nombre d'espèces. - chapter 19

les humicides - faim soif effacement douceur- la faim, la soif, l'effacement & la douceur

Ce que les biologistes nomment les xénobiotiques, substances étrangères à la vie, ce que les agronomes nomment les phytosanitaires, ce que la langue commune désigne comme pesticides, ce que Fukuoka appelait produits chimiques, ce que les biochimistes nomment les substances aromatiques de synthèse, ce que la classification chimique nomme métaux lourds, nous nommons humicides en Agrinature.

Ces nouvelles molécules inventées ou disséminées chaque jour, incluses dans tous les produits de la vie courante ne sont pas reconnues par les cellules & organismes vivants qui de ce fait ne savent pas les métaboliser tout à fait.  C'est ainsi qu'elles se retrouveront en résidus dans les milieux de vie que sont les eaux, les sols & l'atmosphère.  Lorsque les êtres vivants dont nous sommes les absorbent en mélange de l'air, de l'eau & de leurs aliments - dont l'air, l'eau & l'humus sont les matériaux de base - ces résidus s'accumulent en des tissus ou des organes particuliers jusqu'à y acquérir après un temps donné des concentrations dangereuses.

La première illusion de ce mode de pensée qui consiste à créer ou extraire du sous-sol des toxiques & à les disséminer partout, est de feindre de croire qu'il serait possible en un monde parfait de les recycler ensuite.  Nous savons qu'en pratique, une infime part de ces molécules sont récupérées par des procédés d'épuration ou de recyclage.  Le plus souvent, leur dilution dans les milieux nous semble suffire à les dire disparues.  C'est sans compter avec les phénomènes de néguentropie ou d'accumulations propres à la vie.  Lorsque les ingénieurs incorporent – au sens littéral du mot – au monde ces molécules médicaments, pesticides, insecticides, fongicides, herbicides, bactéricides, détergents, désinfectants, adjuvants de fabrication, métaux lourds ou molécules radioactives, ils entretiennent une autre illusion, celle que nous pourrions tout faire, sans limite ni conséquence.  La société toute entière en effet est organisée pour que les externalités soient externalisées, ce qui signifie en clair que ceux qui répandent ces molécules dangereuses sont protégés & souvent honorés pour leurs performances, innovation, compétitivité ou résultats remarquables.  Lorsqu'il faut ensuite affronter les dégâts en matière de santé ou pour entreprendre des dépollutions, c'est la société entière qui devra s'en charger.

Cultivant l'imaginaire d'une toute puissance d'ordre chimique - au plan de la matière - selon la nomenclature de Pierre Rabhi, ils tuent en nous l'humilité qui toujours fut l'outil le plus essentiel de la survie des êtres & des espèces.  Ce mode d'être en humilité consiste à concevoir la grandeur du monde, s'adapter à ce qui est, à l'immense cosmos que nous habitons & où nous devrons vivre & mourir quoiqu'il arrive.

L'intuition que nous sommes sans limite est vraie.  Elle ne peut cependant pas être visée au plan physique ou par des moyens chimiques.  La toxicomanie nous en offre des exemples.  Le plan mental lui-même atteint assez vite la frontière de sa compétence, compte-tenu de la petitesse de nos êtres, notre dimension réduite au sein de l'espace-temps.  Notre illimité, s'il existera, ne pourra qu'être d'ordre spirituel, ce qui signifie que les ego s'effacent devant le bien commun.  Nous avons en la matière déjà parcouru une part du chemin.  L'autre reste à faire en l'ouverture au non-faire.

Puisque ces atomes toxiques que les vivants ne savent recycler, à l'aboutissement de migrations complexes, multiples parfois & des processus de concentration propres au vivant, se retrouveront dans les sols ou les eaux des nappes, lacs, rivières, fleuves, mers & océans, ils sont aussi les destructeurs du sol, de l'humus, & de l'humidité fertile.  Puisqu'ils représentent en leur stade ultime d'accumulation des dangers au plan de la santé, ils sont enfin les ennemis des humains.

Pour ces quatre raisons, nous les nommons sous le terme générique d'humicides.

  • Les herbicides ne tuent pas que l'herbe. Ils affaiblissent le niveau général de la vie dans le sol. En éliminant la concurrence des herbes ils permettent une plus grande productivité en tonnes par hectare à condition d'apporter la dose d'engrais synthétique correspondant à la production visée. L'engrais à son tour abaisse encore le niveau vital du sol en tuant les êtres sans nombre qui y vivaient. Mettez un peu d'engrais soluble dans un verre d'eau & buvez-en pour savoir ce que ça fait! Le sol ainsi appauvri tendra à se couvrir d'herbes coriaces caractéristiques des sols pauvres. Cela incite l'agriculteur à désherber plus l'année suivante. C'est un cercle vicieux. On nomme ces intrants agricoles "pesticides". Il vaudrait mieux les nommer "biocides". Je les nomme pour ma part "humicides" c'est-à-dire les destructeurs des sols.

13.2.3 - Longitude 1°53' / Latitude 46°17' / altitude 460 m

Selon nos observations, les tendances en météorologie indiquées par le calendrier lunaire de Maria Thun sont exactes. D'expérience, les arbres se portent mieux lorsque plantés en lune descendante & le bois coupé en ces mêmes périodes se conserve bien.

Le paysan qui travaille avec la lune prend le risque de se ruiner avec le soleil. Certes, le calendrier lunaire est juste & utile au jardinier.  Le professionnel en revanche se trouve soumis à plus de contraintes & il ne peux que par chance en suivre les prescriptions.  Les préparations de la biodynamie agissent je le crois à l'instar de celles de l'homéopathie.  Sapoork les utilise & ses potagères sont fort belles.

Les journées défavorables à tous travaux, lorsque la lune franchit l’écliptique, coïncident souvent avec un temps de temps instable, peu propice à intervenir au champ sans risque de dégrader nos sols.

En matière de céréales, de la production de fruits ou des potagères qui sont des fruits, il est plus facile d'utiliser le calendrier lunaire car les passages de la lune chaque semaine en une constellation en accord avec l'élément feu sont souvent des journées ensoleillées.  Nous savons que la lune est un déclencheur des averses par l'effet de sa rotation dans le champ magnétique.  Le moyen de l'influence sur le temps des constellations demeure en revanche une observation empirique que nul scientifique n'a encore étudié.  Le danger en l'usage du calendrier serait d'attendre une date favorable par la position de la lune plutôt que de saisir une opportunité en regard de la météorologie.

Les retards de semis sont en matière d'agriculture le pire des travers.

En résumé, si la position du soleil - soit la date en la saison - & la météo sont favorables, il nous faut agir illico.

Pour en être capables, nous aurons dù anticiper l'heure, nous faire prêts, avoir préparé longtemps par avance les outils, les semences, le terrain & le projet.  Ensuite, lorsqu'une fenêtre de météorologie s'ouvre, nous en saisissons l'occasion.

Si nous sommes en entière résonance avec l'horloge des temps, nous constaterons que parfois ou souvent, la position de la lune sera lors la meilleure.

Le calendrier des cycles de la lune en ce cas n'est que pour confirmer notre intuition & nous aider à mieux nous préparer.

L'utiliser serait néfaste s'il nous freinait & cela peut se produire en quelques configurations.  Aux plans subtils, la lune représente le mental & le soleil l'intelligence claire de l'intuition.  En agrinature nous userons plus de l'intuition qui procède de Sol que du mental qui nous relie à Lune.  De même, la météo de Sol devra nous guider plus que le calendrier de Lune.  A l'être parfait, les deux coïncident.  Pour ma part, je ne suis pas déjà parfait.  En tout état de cause une personne réalisée n'aurait plus besoin de calendrier, agissant en tous jours au mieux.  En attente de ce temps, le calendrier nous servira à apprendre à nous caler mieux sur les spirales complexes que dessinent les rotations soli-lunaires en échos à celles des filaments d'acide désoxyribonucléique - DNA.

Un début d'explication à ce sujet consiste à observer que la météo résulte en résonance de l'effet combiné du mouvement apparent des deux astres en cause.  La perception biodynamique quant à elle ne limite pas ses observations à trois astres, aux positions relatives de notre planète, son satellite & son étoile.  Nous savons qu'un vent solaire traverse nos orbites & que son influence s'étend jusqu'à transporter & déposer de la matière du soleil jusque sur notre planète.  Nous savons aussi le prodigieux champ magnétique que produit notre étoile.  Il parait donc acceptable qu'à l'instar que la rotation de notre satellite dans le champ de magnétisme de Terre, celle des autres planètes dans celui de Sol soit influente sur le temps qu'il fait.  Quant au mécanisme de l'influence des constellations, il est mystère à mes yeux.  Cette influence fut observée par les savants des temps anciens.  Les savants modernes la négligent puisqu'ils ne la comprennent pas.

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Ici, les correspondances entre les planètes, leur nom, leur diamètre, la typologie des caractères dans la tradition ancienne d'occident, les mois de leur influence, les tendances du climat & les travaux des champs.  Pluton & la lune ont la même taille, de même que Vénus & la Terre.  Jupiter & Saturne ont des satellites de la taille de Mars, Mercure & celui de Terre.

quatre petites planètes / quatre géantes gazeuses / un astéroïde

le MouVemenT Moyen des petites planètes dans l'anneau des astéroïdes / J'y ai SU, Ne l'sais Plus

Mercure Vénus Terre Mars / Jupiter Saturne Uranus Neptune / Pluton (1)

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distribuer relier fonder-créer agir / expansion structurer ouvrir envoyer / réparer (2)

juin-septembre mai-octobre juillet-août avril / décembre janvier février mars / novembre

lumière-fraicheur fraicheur-lumière orages-chaleur chaleur / douceur froid lumière pluie / pluie

 

verger potager céréales engrainer / engranger bâtiments outils parcelles / humus (3)

orner garnir nourrir semer / récolter bâtir projeter préparer / planter

 

(1) la lune a la taille de Pluton qui possède une planète jumelle (2) neuf actions (3) neuf domaines

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  • causes le 15/02/2014 : Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents & simples comme les colombes. "Matthieu"

causes : Je ne pense pas que nous soyons " le fou qui se détruit lui-même " je crois qu'ils nous empoisonnent volontairement pour nous soigner, s'enrichir & réguler la population mondiale - nous sommes les brebis au milieu des loups - à la merci du fameux nouvel ordre mondial les illuminatis dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population. Voilà ma pensée; je l'espère compréhensible. (pas toujours claire parfois lol) Amitié. Rollon

  •  mystic-dreams : Je crois également au nouvel ordre mondial, ordre établi depuis l'après guerre entre les gouvernements & les multinationales pour à terme nous réduire dans un concept "d'esclavagisme moderne" où pour subvenir à des besoins de consommation nous accepterons n'importe quel travail à n'importe qu'elle condition. Par exemple nous ne trouverons bientôt plus de la nourriture autre-part qu'en grande surface dirigée elle-même par les multinationales qui asservissent les gouvernements par un système monétaire. Quand on sait par exemple que plusieurs multinationales aujourd'hui sont plus riches que n'importe quel pays du globe.

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air eau sol aire au sol mycorhizes cryptogamiques non-travail

 

  • Au printemps, l'avoine nue d'automne pousse dru.

Guy Kastler / air eau soleil mycorhizes atteintes cryptogamiques non-labour / carbone & azote de l'air / hydrogène de l'eau / non-travail /

  • * les plantes se nourrissent d'air

Guy Kastler nous enseigna que les plantes se nourrissent d'air pour l'essentiel.  L'air contient surtout de l'azote, de l'oxygène pour un cinquième & un peu de carbone.  La nutrition des plantes consiste à fixer le carbone en une disposition de matière de plus haute énergie.  La chlorophylle des feuilles absorbe l'énergie de la lumière solaire qui permet cette réaction de réduction biochimique. Par le moyen de cette réaction dans leurs feuilles, les plantes inventèrent un moyen de stocker de l'énergie, & puisque ces plantes seront consommées tôt ou tard, l'énergie qu'elles avaient ainsi mise en réserve est offerte à disposition du monde vivant conçu comme un ensemble, un tout.  C'est ce que l'on nomme l'augmentation de biomasse.   L'azote est un élément majeur de la nutrition du fait qu'il est le constituant caractéristique des protéines, composantes de structure & de fonctionnement des cellules.  Le ratio entre carbone & azote est une donnée critique de toute nutrition.  Lorsque mesuré en conditions optimales d'éclairement, de température & de disponibilité d'eau, le processus de photosynthèse se révèle extraordinairement efficace (trois fois plus que les cellules photovoltaïques). Pourtant, dans la nature ou dans un champ, ces facteurs sont très rarement tous réunis & c'est pour cela que le rendement de croissance d'une plante en conditions de terrain est bien plus modeste (un dizième environ de l'efficacité des mêmes cellules).   Souvent au printemps & à l'automne, par temps doux & humide, la photosynthèse s'accélère, ce qui signifie une fixation excédentaire de carbone par la plante.  Il y a dans ces moments, déséquilibre de disponibilité entre carbone & azote & de ce fait, nécessité de stoker le premier.  Les plantes disposent de deux lieux de stockage de cet élément: en premier, les tiges dont la molécule biochimique complexe caractéristique est la lignine – le constituant spécifique du bois – & en second, le faisceau de mycélium d'un sol sain.  Le mycélium, ce sont les filaments blancs microscopiques qui constituent les champignons.  Vous en avez peut-être vu en creusant le sol d'une futaie résineuse au couvert sombre. Parfois, à fréquence relativement rare, ces filaments du sol émettent un carpophore, c'est-à-dire un champignon, objet de nos cueillettes, mais la majeure part du temps la vie mycologique si essentielle au plantes reste à nos yeux cachée dans le sol, filaments tissés dru, mais invisible réseau.

  • Plants feed on thin air.

Guy Kastler taught us plants feed mainly on air.  Air is essentially composed of nitrogen; a fifth of it is oxygen & carbon dioxyde,traces.  The nutrition of plants means they absorb carbon from the atmosphere & associate it with other components to form organic molecules of a higher energy level. The three other main constituents of plants, namely oxygen, hydrogen & nitrogen are got from air too.  Chlorophylle in the leaves is able to capture from sunlight the energy needed to achieve the biochemical reactions involved. By means of such an upgrade in their molecules, plants invented a way to store energy, & because sooner or later any plant is going to be used as food or to any other purpose, the energy they had so stored will become their special gift to the living, an offering to life as a whole.  In a more prosaic style, naturalists speak of an increase in biomass.   Nitrogen is the characteristic component of proteins & as such, a key factor of nutrition, for proteins are essential in building the structure & metabolism of the living cells.  Whenever nutrition is concerned, the ratio carbon over nitrogen matters foremost & first.  When measured in optimum conditions in a lab, this photosynthesis process specific to plants reveals itself to be a highly efficient way to capture solar energy – actually about three times better than the solar pannels currently built nowadays.  However, when we measure the same in the actual situation of a field, because under natural weather conditions, positive factors almost never meet all together, we find the efficiency of plants to capture light is at most a tenth of what the same photovoltaic pannels acheive.  So high a difference is highly surprising & must be what triggered agriculturists' research along the last century. We know now how much carrying research in that direction was fraught with danger.   In Spring & Autumn in Western temperate Europe there may be lapses of time when the weather is altogether warm & wet.  At such blessed times, photosynthesis becomes close to its optimum, which means plants catch carbon at a very high rate.  It also means nitrogen cannot be absorbed as fast, & an unbalance between carbon & nitrogen absorbtions is bound to appear. Hence the need for plants to store the former so that it may be available later, when the weather is a bit harder. There exists two places where plants can store the excess carbon they produced. First, in their stems or stalks or staw, & second in the mycelium web of a sound healthy soil.   When we dig the ground under a very dense, dark fir plantation, we see sometimes whitish microscopic fibers mixed with the soil: they are the mycelium. The mushrums we pluck from the ground in autumn emanate from the forest's mycelium. Actually, some mycelium is always there in the soil, linked in symbiosis with the plants' roots, for no plant could grow well without: mycelium threads or fungi are always there, although invisible, unseen, hidden, unnoticed.   As it is usual with everything essential, they remain mainly discreet to the uninformed onlooker.

  • * à toile rompue, la maladie mentale

Dans les sols laissés à leur état naturel, non travaillés d'outils pendant longtemps, le faisceau de filaments microscopiques constitutifs des champignons a eu le temps de se tisser.   Les champignons sont parmi les rares êtres vivants qui peuvent dégrader la lignine. Leurs filaments dans le sol naturel, sain occupent tout l'espace du sol & s'associent en un réseau en lien avec les racines des plantes.  Tout le système racinaire dans un sol est donc semblable à une trame dont les liens les plus subtils & omniprésents sont ces filaments de mycélium qui forment symbioses nommées mycorhizes avec les racines.  Cela explique en partie pourquoi les jeunes arbres croissent lentement: leurs mycorhizes n'ont pas déjà eu le temps de se constituer.   Nous pourrions comparer ce mycélium associé aux racines des plantes à notre flore intestinale composée de bactéries, logée au plus intime du corps & ouvrière centrale de la nutrition. Guy compare le réseau mycélien du sol, microscopique, étendu, fragile, à un canevas de toiles d'araignée. Toute intrusion d'un outil dans le sol romprait cette toile arachnéenne. Lorsque nous heurtons le sol avec un outil manuel, la déchirure du mycélium sera peu étendue & il pourra se retisser. En revanche, tous les outils tirés par tracteur vont arracher la totalité de la toile à plus ou moins grande profondeur.   Imaginez maintenant une céréale moderne à courte paille semée dans un champ après labour, ce qui est le cas le plus courant. Cette céréale ne dispose pas de lieu de stockage du carbone pour les jours de photosynthèse surabondante, puisque ses tiges sont fort courtes & le mycélium du sol momentanément détruit ou détérioré.  Lors, des champignons, chassés du sol, montent sur la plante à la nutrition déséquilibrée & ainsi apparaissent les maladies cryptogamiques.  Voyant la maladie honnie qui menace sa production bénie, le jardinier, l'exploitant agricole crient au scandale & lui appliqueront sans retard le traitement chimique ad hoc.  La vraie maladie est toute mentale, dans la tête des humains qui ont coupé le contact irremplaçable de leurs pied, de leur œil d'avec le sol nourricier.  De la pointe des outils de nos tracteurs, nous traçons sans y penser dans l'absurde un cercle vicieux dont, par force centrifuge tout ce qui avait compté dans la vie au yeux des sages d'antan fut éjecté, lenteur, douceur, patience, force d'âme.

  • the recovery of slowness, gentleness, patience, fortitude, forbearance & forgiveness

In a soil in its natural state, which was not ploughed for a long time, mushrum filaments had time enough to woven their microscopic fungi-web & occupy the whole of its space.  Mushrums are amongst the few living beings that can use lignin as food.  Lignin is the characteristic constitutent of stems & wood, & the only type of living matter from which humus originates.  The invisible fungi filaments called mycelium develop everywhere in the soil as a web closely connected to the root-web of plants.  Actually all roots of all plants are woven into a web linked with the mycelium web. Only through the mycelium united to it a root of a plant is able to adsorb some specific minerals such as potassium, one of the key nutriments of plants. In return, fungi benefit from organic substances they get from the sap in the roots.  As you may have noticed, a young sappling does not grow very fast for the first two years of its life, & that is because it is not yet fully connected to the fungi web & as such not able to digest the soil in an efficient way.  The mycelium of a soil only compares to the bacterial flora we have in our intestines.  Actually the number of bacterias in our body overpasses ten times the number of cells that constitute the body itself.  A body on its own is not able to digest many foods, but the bacterias in its bowels do it instead.  Guy says the mycelium-web in a soil, so widespread & fragile too, would compare to inter-oven spider cobwebs under the roof of a barn.  The same way you would pass a broom in the web & tear in it, so does any tool pulled by a tractor to the fungi-web in the soil.  If we plant a vegetable with the help of a spade, we just break the mycelium web at a particular spot & hence it remains still able to grow itself anew.  However, a plough or any other tractor-powered tool will tear the web in its entirety & then its only capacity left to grow again is from underneath, provided the tool did not cultivate the soil too deep.  Let us consider now a modern short-strawed cereal that was sown in a ploughed ground.  As such, that cereal has nowhere - neither in its too short straws, nor in the non-existent mycelium-web - to store the excess carbon absorbed on a warm, wet day, when photosynthesis was overwhelmingly powerful.  That is on such a day when it happens the fungi family that was banned from the soil climb onto the plant itself which nutrition is unbalanced in the form of a disease.Seing the trouble their plants are in,a farmer, a gardener soon label it a cryptogamic disorder & apply with no waste of time a fungicide to their field or garden.  Actually speaking, the real trouble lies in the farmer's mind.  It entered & stayed there at the exact time when they started cutting out their feet, eyes & hands from the soil.  Their body, mind & soul are not anymore in touch with the life-events in the soil, what happens there & why & how.  From the tip of the tools our tractors pull, we scar on our mind a vicious circle in which we indulge our thoughts to spin faster & faster in such a way its centrigugal movement expells from our lives everything that was ever precious to the wise of old – the ability to make a right use of time in our recovery of slowness, gentleness, patience, fortitude, forbearance & forgiveness.

 

mycorhizes / le cercle du faire / Socrates & le Zen

mycorhizes / le cercle du faire / Socrates & le Zen / p1K

filaments mycéliens, mycorhizes & champignons pathogènes

  • D'ordinaire le mycélium est dilué dans le sol & ses filaments ou hyphes dix fois plus fins qu'un cheveu y sont invisibles. Ici un point où le bois tombé s'était accumulé & que nous avons ouvert montre une concentration exceptionnelle de ces filaments seuls capables de digérer la lignine. "Dix centimètres cubes d'un sol fertile, riche en matières organiques peuvent contenir jusqu'à 1 km de filaments mycéliens d'un diamètre moyen de 10 micromètres, ce qui correspond à 200 m de mycélium par gramme de sol."

Les plantes consacrent la plus grande part de leur énergie à nourrir ces champignons symbiotiques ou mycorhizes, ce réseau mis en commun. Tous les travaux du sol détruisent localement ce web fantastique, ce réseau de neurones de la végétation. Il se répare certes par la suite mais il semble pourtant raisonnable d'éviter de le détruire en premier lieu.

  • Sans mycélium dans le sol les plantes sont la proie des maladies cryptogamiques dues à des champignons pathogènes. Sans l'action des limaces dans le sol, le mycélium ne peut se maintenir & se régénérer.

Nous lisons ainsi la séquence de cause à effet -  le cercle du faire :

  • Le travail du sol l'appauvrit (5), ce qui justifie l'emploi d'engrais.
  • L'emploi d'engrais (3) est source de carences en micronutriments,
  • elles-mêmes causes de maladies ce qui justifie l'emploi de traitements (4).
  • L'application de produits chimiques affaiblit la vie dans le sol, ce qui favorise la germination des adventices de sols pauvres (2).
  • La présence de ces adventices justifie les désherbages, causes d'érosion pédologique (1).
  • Dans les sols érodés plus d'herbes coriaces prospèrent, ce qui justifie des travaux du sol ultérieurs en vue de les limiter (5)... Le cercle est sans fin.

Socrates & le Zen.

  • La méthode socratique présuppose que nous savons tout & l'avons oublié à la naissance. Il s'agit alors de se remémorer, accoucher de jour en jour de cette connaissance immuable éternelle inscrite en tout être de l'univers.

La pratique zen semble inverse en ce qu'elle suppose que nous ne savons rien & ainsi pouvons regarder ce qui se présente à nous en chaque instant d'un regard neuf. il s'agit de ralentir ou cesser la pensée afin qu'un savoir dans l'instant né de la situation vécue surgisse.

  • Leur contradiction n'est qu'apparente : le savoir accumulé au sujet du monde toujours changeant est l'obstacle premier & ultime qui nous empêche de voir le réel inchangé. L'image sur l'écran change en permanence. L'écran quant à lui demeure. L'écran est le soi commun à tous. L'image est le mental auquel se rattache chaque ego.

Lorsque Socrates parle d'une connaissance innée dont nous pouvons nous ressouvenir il désigne ce qui seul à ses yeux vaut - les lois universelles qui s'appliquent partout &en tout temps. Le savoir que le Zen oublie est celui qui concerne les données du monde, le jugeant vain & obstacle au surgissement de la connaissance véritable.

  • Zen est une prononciation particulière du sanscrit dhyan signifiant méditation. Méditer consiste à entrer dans l'état que permet le fait de cesser de penser. En fait le plus souvent ce que nous nommons méditation désigne plutôt des prémices, des étapes vers cet état : la concentration & la contemplation. L'état de méditation vraie est rare.
 

 

 

nourrir les limaces, les mycorhizes, le mycélium /

  • Cette herbe fut coupée pour nourrir les limaces. Elles ne mangent que les feuilles & autres organes des plantes que des mycéliums de champignons - ceux-là mêmes qui en agronomie sont nommés maladies cryptogamiques - ont commencé de digérer. En l'occurrence cette herbe même fraichement coupée est d'ores & déjà en train d'être transformée en humus par nos alliés précieux les champignons, acteurs premiers de la vie du sol, sur le sol, dans le sol. Leurs filaments sont invisibles à l’œil. Comme les bactéries, ils sont partout en un milieu sain. La présence de limaces est un facteur indispensable à leur maintien parce qu'elles permettent la germination des spores des mycorhizes & empêchent celle des pathogènes.. De ce fait combattre les limaces ou les champignons serait préjudiciable à la santé générales de l'écosystème champ résultat d'équilibres entre les actions des divers êtres y interagissant.

Les champignons dans le sol nourrissent les plantes qui les nourrissent en retour. Les champignons sur les plantes les débarrassent de leurs parties affaiblies, déficientes ou fanées après avoir achevé leur ouvrage. Les limaces mangent les filaments de mycélium dans le sol & sur la plante. Leur salive exerce une double sélection, neutralisant les spores des pathogènes & levant la dormance des futures mycorhizes.

 

 

  • Les intrants humicides abaissent le rendement énergie d'une culture.

Les herbicides ne tuent pas que l'herbe (2). Ils affaiblissent le niveau général de la vie dans le sol en perturbant la biologie des vivants qui l'habitent (1). Éliminant la concurrence des herbes ils permettent une plus grande productivité en tonnes par hectare à condition d'apporter la dose d'engrais synthétique correspondant à la production visée (3). En l'agriculture d'intrants toute production se paie en engrais. C'est pourquoi il ne faut pas confondre productivité par hectare & rendement. La production par hectare & le rendement énergétique de la culture sont tous deux inversement proportionnels.

L'engrais apporté à son tour abaisse encore le niveau vital du sol car ses composants purement chimiques sont néfastes à la santé des êtres sans nombre qui vivent dans un sol sain. Il suffit de dissoudre un peu d'engrais agricole dans un verre d'eau & d'en boire une gorgée pour constater sa faible valeur vitale ! Le sol dont la vie est chassée par les intrants de synthèse que sont les tueurs d'herbes, de champignons & d'insectes tend à se couvrir d'herbes coriaces caractéristiques des sols pauvres. Cela incite l'agriculteur à désherber plus l'année suivante.Les mycorhizes qui sont la clé de la nutrition des plantes tendent à disparaître sous l'action des fongicides. Il faudra donc traiter plus (4). Les plantes affaiblies sont la proie des insectes. Les insectes empoisonnés vont contribuer à affaiblir leurs prédateurs qui en régulaient la population. C'est un cercle vicieux qui conduit pas à pas à la mort du sol (5).

On nomme les intrants agricoles "pesticides" selon l'habitus étrange de désigner comme pestes tout ce que nous ne connaissons pas, ce qui nous semble étrange ou étranger. Les écologues les nomment "biocides" ennemis de la vie. En agrinature nous les nommons "humicides" c'est-à-dire les destructeurs des sols. C'est pourquoi il ne faut pas parler d'une agriculture conventionnelle pour désigner le non-bio. Il est plus exact de la désigner comme une agriculture d'intrants. Tous les intrants ont pour origine du pétrole ou du gaz. C'est pourquoi leur emploi réduit le rendement en énergie de la culture en cause.

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  • erixbd le 30/11/2017 : Ainsi on comprend mieux les enjeux & forcément, les intérêts des uns & des autres. A cela on pourrait ajouter les nuisibles que sont les "lobbiistes" qui œuvrent dans les couloirs pour imposer en toute mauvaise foi leurs produits humicides.

marssfarm :  Oui. En pharmacie c'est la dose qui fait la cure ou le poison. La langue anglaise peut dire "drug" ou "medicine". Le produit deviant une drogue quand on ne peut plus s'en passer. L'effet se réduit par accoutumance. On doit donc augmenter la dose. A force on atteint le stade delirium. Il precede la mort par overdose. En matière d'agriculture on peut parler de drogue car le praticien s'habitue à l'usage du produit en une paresse mentale qui l'exempte de reflexion & endors sa conscience. Le sol in fine meurt, mais in sol même mort peut revivre tant que les orages ne l'on pas totalement emporté. A force de traiter l'exploitant mourra aussi d'un cancer. Nous sommes aussi responsables en tant que clients. Nous devrions être scandalisés de voir des champs sans herbe aucune.

  • Il est à noter aussi que la molécule glyphosate déposée en micro-goutte sur une feuille n'est pas polluante car elle est alors métabolisée par la plante qu'elle tue. Les produits du commerce cependant contiennent de nombreuses autres molécules tenues secrètes & dont nul ne sait prévoir l'effet en mélange. De plus en pratique, in situ de la parcelle il est impossible de déposer une micro-goutte de poison sur chaque feuille sans qu'une part d'entre-elles ne tombent au sol. Le produit est un poison avant d'être métabolisé par une plante. On le retrouvera donc dans l'eau du sol, de la nappe de ce sol & des cours d'eau nés de cette nappe. Nous nommons ces produits les humicides car ils détruisent les sols.

beny : Vingt-quatre est l'âge de l'expansion du jeune. A vingt-neuf on devient adulte. A trente-trois c'est une seconde naissance. Il est des personnes qui le vivent comme une crucifixion, c'est-à-dire une douleur maximale éprouvée sur les trois plans d'existence en simultané. Il ne faut pas ici entendre douleur en un sens négatif, mais comme le signe d'une intensité ressentie, vécue, une réalisation ou pour le moins une expérience de ce qu'est la vie en sa complétude.

  • erixbd le 12/12/2017 : J'ai 52 ans... mais dans ma tête, il y a toujours ce gone de 15 ans curieux de tout qui mordait la vie à pleines dents, sauf que désormais je vis des aventures intergalactiques à travers les histoire que j'invente. A 33 ans? Rien, la vie continuait!

marssfarm : Pour que le ciel s'exprime mon cher il faut y croire. Ne pas croire est à maints égards un avantage, une liberté. Du point de vue mondain c'est mieux.

  • marssfarm : Selon le Védanta nous sommes tous des femmes car la nature est féminine. Nous entrons dans l'aire du Verseau qui va durer 2000 ans. Les femmes acquerront l'égalité... avec des excès au début naturellement. Faut s'y faire.

marssfarm 28/12/2017 : En fait Santa existe vraiment... mais il ne passe que dans les foyers où les parents y croient...

 

 

l'eau (4) cruciale unit la croix carbone au soleil (3) disponible

L'agriculture consiste à capter la lumière (3) pour la transmuter en nourriture & en humus du sol, sachant que les quatre cinquièmes de la vie sur Terre se trouvent dans la terre (5) ou sol : nous n'en voyons avec nos yeux qu'un cinquième. Les deux autres constituants du vivant en ce processus de matérialisation des rayons solaires (3) sont le dioxyde de carbone de l'air (2) & l'hydrogène de l'eau (4). L'azote de l'atmosphère (2) est ensuite une source indirecte captée par des bactéries unies aux racines des plantes. De ce processus, nous voyons que la disponibilité de l'eau (4) dans le sol (5) est la croix de fonctionnement.

  • Sur granite notamment, les lieux de configuration horizontale retiennent l'eau (4) qui a son tour dissout la roche (4) jusqu'au stade argile kaolin qui elle-même retient l'eau plus encore. Ces parcelles en prés de frais, prés de fonds, fonds de prés étaient jadis les plus précieuses pâtures. On ne pouvait y faire du foin, mais au chaud de l'été elles demeuraient vertes pour nourrir les troupeaux & permettre ainsi la soudure jusqu'à l'automne sans entamer déjà les stocks de foin avant la froidure. Aux autres saisons en revanche il était prudent de ne pas y entrer afin de ne pas tasser un sol (5) frais retenant l'eau (4) en lui-même.

Avec l'usage du pétrole (3) en agriculture, les données de l'agronomie se sont inversées. Désormais la captation du soleil (3) & donc l'utilisation de l'eau (4) ne sont plus des impératifs majeurs de l'agriculture. Les intrants à base de pétrole en travail mécanique (3), en engrais (2) & en pesticides (4) payés par subventions remplacent dans la perception agricole tous les services que le soleil (3), les précipitations (4) & l'atmosphère (2) jadis apportaient. Ainsi l'exploitant ne se soucie guère à voir son sol demeurer nu plusieurs mois l'an & ce même aux temps des jours longs quand l'astre du jour dispense ses rayons à profusion. Ce qui lui importe au plus haut point est de pouvoir entrer en une parcelle en toute saison pour y effectuer une opération par avance programmée. De ce fait les prés de frais (4) autrefois hautement précieuses pâtures sont déclarés de peu de valeur du fait que leur accès n'est possible qu'à l'occasion d'une sécheresse ordinaire d'été - soit l'automne selon le Tao - ou de sécheresses ponctuelles (3).

  • Dans la prévision agronomique moderne, les accidents climatiques ordinaires que sont les sécheresses (3) & inondations (4) ne sont pas pris en compte. Des paysans & gens de la terre la disparition est programmée. Ils seront remplacés par des exploitants du sol pour l'industrie agro-alimentaire néoformée dont le revenu est assuré par des subventions & les risques & incertitudes couverts par assurance ou par des financements publics exceptionnels. L'agriculture dite moderne fait fi des ressources bases de l'agronomie que sont le soleil & la pluie. Elle érode le sol (5), réduisant son taux d'humus qui est un stock de soleil capteur de l'eau au moyen du complexe argilo-humique.

La vision en agrinature est à l'inverse de nourrir le sol en vue de le faire croitre & ainsi réduire la fréquence & l'impact des accidents du climat. Au moyen des engrais verts on se saisit du soleil pour fabriquer l'humus qui retiendra l'eau des pluies. La plantation d'arbres aide à capter les pluies, fabriquer le sol & produire plus d'humus encore.

 

saisons en Chine véhicules des Dieux

 

The Llangernyw yew, Conwy, North Wales / un if âgé de quarante-cinq siècles environ.

  • vent des saisons en Chine

l'être & le devenir - to be & to become - saisons chinoises en l'an du cheval de bois - cf article 1.4 - inspiré par les racines du ciel " de Frédéric Lenoir & Leili Anvar, France Culture, le 2 février 14 - Cyrille Javary, "la souplesse du dragon".

Le printemps chinois :

Ce jour nous entrons en le Yang de semaison,

c'est dire que nous allons vers le Yin des récoltes.

Le flux de vie involu se tourne à nouveau vers le ciel qui s'éclaire.

La terre, sa provision de pluie gonflée en son ventre repus,

vibre de douleurs, travails & espoirs, s'enfle d'aspirations à proliférer.

Les saules marsault & les noiseteux oliviers gonflent les bourgeons des fleurs à naître.

Les pins majestueux Sitka, Douglas, Laricio que nos chênes attendent

déjà préparent les pollens qui jauniront les vents de mai.

Châtaigne châtain & noix noire des Amériques commencent d'éclater leur coque

sous les feuilles luisantes aux creux alentour de leurs parents.

Le pépin de pomme frémit en son être & la faine du hêtre fleurit au jardin.

L'écureuil en laissa pour la vie de l'été.   Nous ne les dérangerons pas.

Mars s'annonce : nous allons à Pluton.  Le fruit s'expand dans l'ordure des bordures.

C'est le déchet d'hier à devenir essence des vies.

L'être se perd en devenir.  Le devenir est la nature du monde.

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Semer d'abondance, récolter sans y penser, laisser à l'écosystème le dû, moteur de son flux d'azote air, de lisier eau d’adventices feu. (5) Ne pas surcharger de devoir la terre, laisser l'espace se manifester entre les êtres, donner le temps à la culture extensive de cultiver le don. (4) Être monomaniaque des semis répétés, être monomaniaque d'un seul outil. (3) Oublier les rotations assolements, laisser les plantes s'exprimer. (2) Planter dans l'herbe EVA, ARE & adventices des lignes libres (1) que les désherbeurs & tondeurs d'herbe en 4 ne voient ni n'entendent.

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saisons chinoises - the chinese way - a practical way to look at seasons... See chart on next page... to be continued...  8526