ENDSAM / espèce-variété / nutrition-couvert / densité-date / synergie association mélange /

La prairie céréale à Sardent.  C'est une population de céréales de densité modérée avec un sous-étage de fabacées EVA.  L'intérêt de la pratique est de ne pas entamer la fertilité du lieu, les apports en azote par EVA & en matière organique - racines & pailles - par la céréale à fort enracinement & hautes pailles compensent l'export de la moisson.  L'équilibre réside en la limitation de densité afin que la parcelle produise ce qu'elle peut tout en fabriquant son sol & maintenant son potentiel de nutrition.  Semer avant moisson un ARE de treize espèce que les pailles non broyées recouvriront.  L'équilibre est trouvé par le tallage des céréales que conditionne l'azote disponible à l'automne - août - & au printemps - février - chinois.

agronomy summarised / espèce-variété / nutrition-couvert / densité-date / synergie-association-mélange / ev nc dd ms / ENDSAM / kind & type / nutrition & cover / sowing rate & time / plant synergy & associations / species nutrition date synergy

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• khadijamine  " La tristesse est un mur élevé entre deux jardins ". " La racine est une fleur qui dégaine la gloire ". " Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés le matin à la table des anges ". Khalil Gibran

la prairie-céréale : seigle, blés, vesces, trèfles & adventices ensemble

le bleuet,   la marguerite, le coquelicot - three colours -  centaurée bleuet, chrysanthème marguerite & pavot coquelicot

• Dans le champ de notre mémoire, la centaurée bleuet, la chrysanthème marguerite, le pavot coquelicot éclairent de quelques points de couleur l'ondulation du blé.  Les messicoles s'adaptèrent au fil des millénaires aux pratiques des paysans, mais presque disparurent en suite de l'usage immodéré que nombre d'agriculteurs & jardiniers font des herbicides & de la manie étrange de la plupart de ces derniers de tondre toute plante avant qu'elle ne puisse fleurir.  Ces deux comportements d'imitation dans l'absurde conduisirent la flore à étrécir le nombre de ses espèces survivantes.  La végétation des bords de routes se restreint désormais à quelques plantes coriaces qui produisent des graines d'abondance en continu & dont aucune ne possède de fleur aux couleurs spectaculaires.  Les fleurs jolies ne disposent plus du temps nécessaire que leur laissait le faucheur lorsqu'il utilisait l'herbe à quelque usage utile.  Le coriace des surviveuses offre une raison de plus au coupeur d'herbe en quatre - qui se coupa par son fantasme effrayé, de la terre & ses lois - à plus encore les persécuter.  Les messicoles ne concurrencent pas les céréales, ce qui est conforme au fil d'évolution qu'elles suivirent en leur adaptation patiente.  Des plantes gênantes par une taille importante se seraient trouvées en conflit avec le bien du paysan.  Les observateurs attentifs annoncent que par surcroît, ces menues plantes discrètes jusqu'à floraison sont très bénéfiques à la céréale en absorbant les toxiques que leur mode de vie secrète  au sol.  Nous pourrions décrire ce second point par le fait qu'en participant à une population de plantes de familles diverses, leur présence contribue de ce fait à une flore moins épuisante des ressources du sol que ne le sont les végétations constituées d'une seule espèce.  La diversité introduit par ailleurs des barrières, obstacles à la propagation des pathogènes potentiels.  Le facteur est loin d'être négligeable si nous songeons aux coût & nuisances auxquels l'usage des pesticides nous expose.  Ces avantages aux dires des tenants de l'idée de laisser ces messicoles être dans les champs, contrebalancent la perte théorique correspondant à l'espace minime qu'elles y occupent.  L'ivraie parmi le groupe des messicoles est célèbre.  Elle est une plante poison.  Pourtant un peu d'ivraie dans la farine donne au pain le petit goût de je ne sais quoi, la saveur de presque rien, la texture inimitable des pains paysans, le petit grain de folie manquant à ceux qui prisent en poudre les désherbants !

Commentaire : Microcosme des jardins de curé aux jardins japonais...  Mêler les deux philosophies où fleurs, légumes, fruits, herbes folles s'organisent à la fois naturellement et par la main rude, savante, courageuse & poétique qui à la fois dispense son art & qu'on retrouve au hasard, mème au bord des routes... - par Anonyme le 29.06.2012

• Vous avez raison... c'était si beau un champ de blé... Mais vous avez du remarquer le retour des coquelicots que l'on déroulait entre les doigts comme de delicats feuillets de soie... Il y a aussi encore du serpolet au bord des routes... des jacynthes dans nos sous-bois... des taches de couleurs qui renaissent à votre jolie philosophie... & multitudes de graminées le long du bitume... les ponts & chaussées deviennent... un peu... bucoliques... - par Anonyme le 27.06.2012

Oui l'ivraie a des grains contenant un champignon qui fabrique une substance psychoactive, tout comme c'est le cas de l'ergot - or c'est de l'ergot qu'a été isolé le lsd notamment. - par Yann le 24.06.2012

• 1. mimétisme de camouflage (entre un trèfle violet & un saule marsault) - ne pas arracher
  

Notre ami trèfle violet (à gauche) vit ici depuis nombres d'années.  Lorsqu'il fleurit, sa tige s'élève & se lignifie en paille en anticipation des disséminations ultérieures.  Cette plante-ci a une descendance nombreuse alentour.  Cette année, le rameau fertile dressé du trèfle a pour compagnon la tige gracile d'un jeune saule marsault (à droite) que nous avons dû piétiner & couper sans doute car il est au passage, mais sans l'arracher toutefois :

• arracher une plante, c'est déjà détruire le sol.  Nous ne le faisons pas en agrinature.  Nous ouvrons le sol quand c'est indispensable pour un semis d'EVA & céréales par exemple :
• à l'automne selon le Tao (d'août à octobre) ou au début des saisons selon le Tao - en février (printemps), en mai (été) ou en novembre (hiver).

Ici ce qui frappe c'est le mimétisme de notre tige de marsault.  Ses feuilles se disposent à l'imitation des follioles du grand trèfle du fait que ce jeune arbre en ce lieu précis ne peut pas vraiment pousser normalement.  Suivant sa grande capacité d'adaptation, il tend en cette situation de prairie en en son jeune âge à se comporter comme une herbe.  Selon les cinq sens de perception des plantes, le jeune saule ici présent détecta que nous épargnions avec soin la branche dressée du trèfle violet & se conforme en conséquence à la forme de cette dernière.  C'est une manière de camouflage courante chez les plantes en phase de croissance.

La pousse de trèfle pour sa part ayant détecté la présence proche du jeune saule s'élève à proximité de l'arbre.  Il est des jours où les deux tiges s’établissent rigoureusement parallèles - sans être verticales sinon cela ne serait pas étonnant.  La taupinière au pied du jeune saule explique comment  il peut en cette première année de  repousse après avoir été coupé, ne pas être rigoureusement vertical.  Elle nous montre aussi que dans la nature le sol est parfois mis à nu sur une surface & pour une durée réduites.  Sur cette portion de sol nu des plantes nouvelles à la plantule fragile - les trèfles & les céréales en font partie - trouvent l'occasion de germer.

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• vousamoi le 04/11/2015 : Il n'y a pas de taupes dans ces terrains là ?

marssfarm  : Oui. Il y a des taupes qui sont nos aides jardinières les plus précieuses. La taupe mange des insectes, aère, soulève & structure le sol, permet à des graines nouvelles de germer en ouvrant ce dernier de-ci de-là.
Elle est pourchassée de nos jours bien qu’éminemment utile car les lames des tondeuses, faucheuses, moissonneuses & machineuses de tout acabit s'émoussent les dents sur la terre de leurs petits monts.
Cela appelle deux remarques. Tout d'abord, ces machines à roulettes de par leur poids, vibrations grossières & bruit tonitruant, détruisent, déstructurent, tassent le sol.
L'autre remarque est que si nous voulons couper la prairie, cette végétation extraordinaire, si dense, riche d'espèces & productive, la bonne hauteur pour le faire est grosso-modo celle d'une taupinière soit quinze centimètres, dix pour le moins.
Gardons donc les taupes & bénissons-les pour qui elles sont, nos alliées en fertilité.

• vousamoi : Je comprends mieux pourquoi on en voit plus dans les champs. Effectivement dans la nature toute la chaîne a son utilité, vouloir s'y immiscer c'est détruire un équilibre parfois si fragile.

ageheureux :  Hello, je passe avec un grand vent chez moi, un peu contrariée car un petit oiseau est venu se cogner fortement sur une des baies vitrées. J'ai entendu l'impact & suis vite sortie; il était au sol & pas loin le chat des voisins aussi! Alors je l'ai pris dans mes mains, je l'ai rafraichi avec un peu d'eau & l'ai installé dans une boite à chaussures trouée pour l'air. J'ai entendu du bruit dernièrement il n'est donc pas mort mais j'ai peur quand le relâchant il n'ait pas assez de force pour voler ... pourtant il va falloir que je le relâche avant la nuit ....il a trop peur enfermé!

• la prairie céréale qu'inspira Florent Mercier / 5 étapes vers le non-faire / perception directe en intuition / un cercle vertueux / 5 steps to do nothing farming

la prairie céréale : trèfles semés en mars en sous-étage de la céréale - photo prise après la moisson de 2009 - 01488

• pois fourrager & seigle
• ogm / nucléaire chimères epigenetics bees / pesticides

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• Anonyme  : Trop de mensonges à la fois de la part des "en faveur des OGM" & des "contre les OGM". Les 2 parties se disputent à coups de mensonges médiatiques médiatisés. A qui peuvent profiter toutes ces paroles fondées toutes sur la haine venin... la gloire pour chacun? Le pouvoir? le totalitarisme des un & des autres? la négation de notre libre arbitre? Où demeure la paix?

Yann  : Aucun problème ici, la haine du vice & la colère face à un vol sont des réactions saines & légitimes. Il est effectivement aberrant d'être pour ou contre les chimères génétiques. Il est par contre vital d'être lucide sur leurs tenants & aboutissants.

• Anonyme  : USA : Le maïs GM résistant à la sécheresse ne tient pas ses promesses. Deux corporations qui font commerce de semences & pesticides se préparent à mettre sur le marché en 2013 une lignée de maïs supportant la sécheresse. Mais les premiers essais montrent que les rendements de ce maïs sont vraiment modestes car en cas de légère sécheresse uniquement. Un bon nombre de variétés de maïs cultivées traditionnellement pour résister à la sécheresse sont plus productives & moins chères. (UCS, 5.6.12)

Suisse : Le millet nourrit le lin. Millet & lin ne sont pas des espèces voisines. Pourtant, un plant de lin atteint une taille trois fois supérieure si l’on place à ses côtés un plant de millet & si leurs racines sont connectées entre elles par des réseaux fongiques (mycorhizes). Grâce à ce réseau commun, le millet pousse mieux lui aussi. Des chercheurs bâlois ont constaté que 80% des hydrates de carbone du réseau provenaient du millet – donc, le millet nourrit le lin. Il est intéressant de constater que si l’on cultive des plants de lin à proximité les uns des autres, cette plante pousse nettement moins bien que si elle est plantée à côté d’un plant de millet: une opportunité pour les cultures mixtes. (Plant Physiology, juin 2012)

Vous pouvez consulter les références & les articles de fond correspondants sur la rubrique "Gen-Lex-News français" de notre site http://www.blauen-institut.ch.

Une terrasse soli-pluviale se reconstruisit en dix ans, créant ce dénivelé d'un mètre.  Les talus se replantèrent d'arbres & buissons.  Nous voyons la terrasse suivante dans la perspective. L'usage de ce passage sera abandonné par la suite afin de ne pas éroder le lieu, de laisser la terrasse croître encore.

• réversibilité du bocage

 

• drainage d'irrigation de pédogenèse : reviviscence d'un ru mort après la première guerre mondiale.  Nous voyons ici la confluence des deux sources devenues rigoles du bocage, un châtaignier têtard, des baliveaux chêne, le talus & les terrasses soli-pluviales en reconstruction sous l'effet combiné des pluies, de la présence humaine & de la croissance des racines des arbres digérant la roche-mère.-         

 

 

didp / sol & forme / agroforesterie / vergers / céréales / oralité /

De mémoire d'humain onques ne vit en ce haut talus ru couler de la sorte.  Il y a un siècle, il abreuvait pour y devenir mare le pré devenu bois sis au dessous - à droite.  Durant un siècle, le ru cessa son écoulement linéaire, stérilisant les terres alentour.

Le dit drainage d'irrigation de pédogenèse n'est pas un système de drainage ni d'irrigation au sens vingtième siècle des termes.  Il consiste à recréer la récréation qu'est la vie en restituant aux flux d'oxygène leur dû.  La croûte terrestre est en masse constituée de beaucoup d'oxygène & en volume cet élément en est une très grande, la majeure partie.  Le vecteur de l'oxygène dans le sol est une eau qui se meut, libre.  Elle s'y enfonce en dépressions & s'en échappe aux anticyclones.  Ce mouvement perpétuel yo-yo nait de trois astres : le soleil par ses photons, la terre par sa gravité & la lune par la déchirure du champ magnétique telluro-solaire qu'elle arrache en vingt-neuf jours en le fracas de silence qui caractérise l'astre des mille & une nuits.  Le didp consiste à permettre ce flux que toutes les forces de vie de la nature, tous les êtres vivants créent en synergie.  Les flux sont un cycle.  Le minéral est hydrolysé.  Les racines des arbres & autres plantes s'en emparent pour ouvrir le sol.  La photosynthèse de trois cent soixante cinq jours croît dans les huit directions de l'espace-temps.  Les précipitations entrent en le sol ouvert stockées en humus.  La chaîne trophique des êtres vivants s'empare de ces phénomènes joyeux pour foisonner sans fin.  Les humains penseurs, coupés de l'humus ont grand peur de cette folie foison d'abondance.  Ils préfèrent en une sorte de tradition d'inculture nommée agriculture, appauvrir, stériliser le sol pour ensuite en dérober l'us à leurs congénères.

le blanc sarrasin dit blé noir peut être utilisé en ARE ou adventice de rotation engrais-vert - buckwheat is a summer plant that can be used as ARE

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• le drainage d'irrigation, le drainage de pédogenèse

La photo montre le ru de la fontaine du mas reconstruit après nonante ans d'interruption.  Un chêne rouge américain planté là est brouté par les chevreuils.  Nous évitons de le toucher car lors l'odeur des humains les attire à goûter plus encore pour voir.  La grosse pierre fut extraite de la profondeur du sol.  Elle est un vestige des structures qui existaient il y a très longtemps.

• Cette parcelle où coule le ruisseau résulte de la réunion de cinq parcelles, réunion que justifiait l'apparition des tracteurs Mac Cormick & que les paysans crurent possible.  A notre arrivée sur la ferme de mars, ces parcelles maladroitement réunies étaient devenues un marais au sol déstructuré qui ne possédait en son profil aucune pierre.  Nous démontrâmes au chapitre 6 que les pierres sont le squelette du sol en rendant possible sa portance.  Si le sol des cinq parcelles ici ne contenait pas de pierres, il est deux raisons qui se succédèrent en l'espace de deux génération.

Avec l'apparition des tracteurs il y a soixante-dix ans, les socs des charrues lors des labours remontèrent des pierres des horizons inférieurs.  Les paysans les emportaient pour les déposer à la limite basse de la parcelle, y construit des murs & murets.  Plus tard, les effets combinés de l'absence de pierres, du ralentissement des écoulement par comblement des fossés & du poids des machines compactèrent plus encore le sol qui devint hydromorphe.  L'hydromorphie indique la présence d'une eau qui circule peu & notamment une nappe permanente à l'horizon inférieur.  En cet horizon saturé d'eau, la roche pourrit.  En Limousin, le granite ainsi altéré est nommé tuf, ce qui n'est pas un nom exact.

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quelques messicoles colorent la praire céréale qu'Agrinature vante

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le mélange de Tirelangue - On voit la réapparition naissante des barbes sur ces blés glabres. Elle est progressive & résulte d'un croisement naturel avec des blés voisins barbus.

 

• une passerelle vive - a live bridge

Pour construire une passerelle sur le ruisseau, couper le tronc d'un saule ou d'un peuplier tremble sur une de ses rives, qui tombé au sol se bouturera de chacun des côtés.  Nous aurons de ce fait ensuite un pont vivant.