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marssfarm le23.09.2018 Élever - quel plus beau verbe ?
L'enfant est par définition celui ou celle qui ne parle pas - soit jusqu'à l'âge dit de raison ou 7 ans.
Après cet âge le jeune ou l'adolescente sont confiés à un maître ou une congrégation pour leur enseignement.
A 14 ans il ou elle apprend ensuite la maîtrise d'un artisanat.
On considère que les parents ne sont plus aptes à éduquer leurs fils & filles après 7 ans à cause d'une part de l'attachement & d'autre part de la ressemblance qui les lient.
Le lâcher-prise donc est de mise : ce qui ne fut pas donné au temps donné ne pourra pas l'être. Il faut confier le jeune à la vie.

  • Rouler le gazon - ne pas tondre trop court ni trop souvent

résumé de l'article qui suit.

  • "Il existe la prairie de fauche. On la laisse fleurir tout l’an. Puis on la fane au mi-temps de l’été agricole – en juin. L’herbe avant la fauche y atteint 1 mètre de hauteur environ & si nous la laissons monter à graine, elle peut s’élever jusqu’à 2 mètres même.

Il existe la prairie fleurie de Gilles Clément. On la laisse fleurir tout l’an. Puis on la fauche à six pouces de hauteur au début de l’hiver agricole – à l’orée de novembre.

  • Il existe "le jardin en mouvement" où l'on laisse les plantes remarquables être, n’y ouvrant que des passages où l'herbe est coupée de temps en temps. On vit depuis des lustres déjà dans les jardins publics d'Angleterre cette pratique qui vise à ménager en nous le goût de la nature & le besoin de la fréquenter.

Il existe aussi le gazon anglais de jadis. On ne le tond pas : on le roule pour nanifier & densifier ses pousses. À partir d’une surface critique, on le mettait en pâture, car les nobles partout savaient compter, savent le besoin qu'il est d'économie.

  • Il existe le gazon américain. On le tond désormais à 1 mm de hauteur de coupe. En coupant l'herbe trop court & en conséquence trop souvent nous en éliminons les plantes précieuses qui sont fragiles. Seules les herbes coriaces survivent à cette violence de la tonte excessive - à différencier de la fauche qui est récolte. Ces herbes de sols pauvres appauvris sont des pionnières résistant à tout ou presque. Même coupées à l’excès elles demeurent & repoussent d'autant plus dru qu'on les avait trop coupées. Plus on les nie au fil de la lame rotative, plus elles réagiront, croîtront dru en une végétation d’abondance réitérée. C'est le cercle sans fin des tondeurs qui tondent puis retondent sans rime ni raison autre que d'imiter un modèle. On détruit la végétation naturelle à grand coût, sans profit pour quiconque, induisant mille nuisances."

l'herbe & l'arbre - herbe maintenue & arbre spontané

  • Le climax est l’idée théorique d’une végétation qui existerait hors des actions humaines ou humanistes. Ce climax comme son nom l’indique ne dépendrait que du climat au lieu considéré du fait que les données de sol sont elles-mêmes soumises à ce même climax. Autrement dit en fonction du climat d'un lieu, une végétation type s'installera in fine à très long terme sur un sol au type lui aussi défini par le climat. Cette idée apparaît désormais comme un concept ancien car nous savons que la végétation influe en retour sur le climat - le régime des eaux & des vents par exemple. L’idée est d’intérêt cependant en ce qu’elle indique le potentiel de production d’une parcelle compte-tenu de son ensoleillement & des précipitations reçues & aussi qu'elle précise que les sols évolués ou vieux se sont affranchis en partie au moins de leur roche-mère. Les sols se rajeunissent par érosion ce qui signifie que dans le cas des sols la jeunesse est en fait une régression.

L'idée est étrange également par le fait qu'elle tendait à présenter une nature possiblement indemne de toute action humaine. Nous savons désormais que ce cas n'existe quasiment pas: notre espèce occupa tous les biotopes depuis des centaines de milliers d'ans. Nous savons aussi que l'érosion & la destruction des sols & partant des milieux qu'ils portent sont presque toujours le fait des excès du genre Homo.  La nature laissée à elle-même tend toujours en revanche à optimiser la croissance, l'accroissement de la mince couche dite vivante à la surface du globe & dans les océans.

  • En climat tempéré on pourrait dire que le climax est une forêt dont les arbres auraient 5 siècles d’âge & 50 m de haut sur un sol brun par exemple de plus d'1 m de profondeur. Le mot forêt quant à lui désigne ce qui est loin du village, aux confins. Elle fut souvent mise en défens par les seigneurs pour la protection générale & aussi pour produire le bois de grandes dimensions utile à bâtir les châteaux & les vaisseaux de guerre. Autour du village il y avait les prés & les champs alternés en rotations & assolements. Souvent ces terres étaient plantées de vergers à large maille. Lorsque nous dessinons nos jardins nous reproduisons sans y penser ces pays d’arbres, d’herbe & de plantes nutritives. Lorsque nous dessinons des terres d’agroforesterie nous revenons sans y penser vers ces pays d’arbres, d’herbe & de plantes nutritives.

Il existe la prairie de fauche. On la laisse fleurir tout l’an. Puis on la fane au mi-temps de l’été agricole – en juin. L’herbe avant la fauche y atteint 1m de hauteur environ & si nous la laissons monter à graine, elle peut s’élever jusqu’à 2m.

  • Il existe la prairie fleurie de Gilles Clément. On la laisse fleurir tout l’an. Puis on la fauche à six pouces de hauteur au début de l’hiver agricole – à l’orée de novembre. Il existe "le jardin en mouvement" où l'on laisse les plantes remarquables être, n’y ouvrant que des passages. On vit depuis des lustres déjà dans les jardins publics d'Angleterre cette pratique qui vise à ménager en nous le goût de la nature & le besoin de la fréquenter.

Il existe aussi le gazon anglais de jadis. On ne le tond pas : on le roule pour nanifier & densifier ses pousses. À partir d’une surface critique, on le mettait en pâture, car les nobles partout savaient compter, savent le besoin qu'il est d'économie.

  • Il existe le gazon américain. On le tond. On l’arrose. On y apporte l’engrais NPK. Ce sont là trois opérations contradictoires en vue d'une végétation tout à fait artificielle. Là où une forêt de 50 m veut exister, le gazon consiste à l’empêcher par des tontes répétées, à lui préférer le ras de la motte. Il y a cinquante ans il était de ton de tondre l’herbe à la manière des vaches, soit à deux pouces de haut. Désormais nous voyons des jardins dont le gazon gazonne à 1mm. En un site où existe un potentiel de 2 ou 20 m de végétation nourriture, la lubie moderne invente le millimètre consommateur de pétrole, le gazon hurlant. Aux naturalistes cette lubie semble une déformation mentale collective, un de ces travers dont il est difficile de s'affranchir du fait qu'elles dominent.

Maltraiter ainsi l’herbe en la coupant trop court & trop souvent n'est pas rationnel, n'est pas sans effet. Julos Beaucarne déclara "le mouvement de libération des arbres fruitiers" – taillés, greffés, transportés, transplantés, émondés, attachés, éclaircis, asservis, brûlés. Nous déclarons ici "le mouvement de libération des herbes folles". Faucher est un acte antique de récolte commun à bien des cultures. Tondre & brûler sonnent à l’inverse plus comme des actes de guerre contre l'herbe ou la terre.

  • En coupant l'herbe trop court nous en éliminons les plantes précieuses qui sont fragiles. Seules survivent à cette violence de la tonte superflue - à différencier de la fauche qui est récolte - les herbes coriaces réputées mauvaises. Ces herbes de sols pauvres appauvris sont les pionnières des lieux délaissés. Sans elles la planète ne serait qu’un caillou. Même coupées à l’excès ces herbacées résistantes à la dent du chien demeurent. Elles repoussent d'autant plus dru qu'on les avait trop coupées. Plus on les nie au fil d'une folle lame rotative, plus elles réagiront, croîtront dru en une végétation d’abondance réitérée.

En ce domaine comme en tous c'est la mesure qui nous guide. Trop tondre ou tondre trop bas implique qu'il faudra tondre plus encore. C’est là un de ces cercles vicieux dont le non-faire peut nous extraire.

  • Regarder l’herbe. Observez-la de près.
  • Vous lui découvrirez des fleurs si joliment désignées & pourtant si discrètes que vous ne les aviez jamais perçues.
  • Sur 1m² peuvent cohabiter des dizaines, des centaines d’espèces.
  • Le gazon devient prairie fleurie offrant les sept couleurs souvent en minuscules pétales.
  • Elle nourrit le sol, les insectes, les animaux, le climat. Les herbes & les arbres sont le derme de notre planète.
  • Les herbes les arbres sont nos proches parents.
  • Elles & ils construisent en lente patience notre cadre d'existence à venir. De leur protection toute vie dépend.
 

l'économie de profusion - le commun des semences

l'économie de profusion - le commun des semences

l'économie de profusion - les semences comme commun

  • A la bibliothèque du groupe d'échange de graines... on peuprendre des graines - petites, grandes, comestibles ou non. Les semences de plantes sont un bien collectif qui prospère de voyages eéchanges.

Les graines données sont en réalité un prêt selon une règle simple & constante : en cultivant la plante obtenue, on peut multiplier la quantité semée par dix (10)cent (100) ou même mille (1000).

  • Cette récolte est effectuée la même année pour une annuelle telles les pois ou les potirons,
  • l’an suivant s’il s’agit d'une bisannuelle comme le persil ou les salades,
  • ou au bout de quelques années pour les arbres & les vivaces.

Il vous est demandé alors de rendre la quantité reçue à qui vous l’avait donnée... ainsi que la même quantité à une autre personne afin que l’échange se multiplie. Vous multipliez par cent (100) donc & on vous demande de rendre deux (2).

  • En cas d’échec du semis on ne vous demandera rien. Il faudra seulement recommencer.

Il y a analogie entre une bibliothèque & un groupe d'échange de semences... du fait que le don de graines est entendu comme un prêt & parce que le code génétique que contient un graine est un texte écrit à quatre lettres (ATCG).

  • C'est son évolution continue qui caractérise le vivant : la graine que vous rendrez sera légèrement différente de celle donnée reçue six mois ou deux plus tôt. Elle aura mémorisé un peu de votre pratique jardinière & du climat particulier au lieu où elle poussa entre-temps.

 ---

En Inde, il existe de telles fermes qui ont ainsi trouvé la parade contre les Monsanto & co. me semble-t-il. http://erixbd.centerblog.net

  • Oui  Les femmes des villages de l'Inde, constatant que des maladies étaient apparues depuis l'introduction des semences modernes, partirent à la recherche des graines traditionnelles vraiment nutritives & dépourvues de pesticides.
    En Amérique du sud également les petits agriculteurs résistent à la puissance de mort des semenciers & œuvrent ensemble à maintenir les semences vivantes.
  • Vandana Shiva pratique l'agrinature & la conservation des graines nutritives  trésor national de l'lnde.
 

énergies neuf


 
La première énergie fossile fut le bois (1) pour bouillir la marmite des gourmets.
Désormais nous terreux de la Terre coupons plus d’arbres qu’il n’en pousse.

La seconde fut l’herbe (2) pour mouvoir la diligence des diligents.
Ainsi par emport de l’herbe au loin & le tracé des routes pour commercer en export,
l’usure des sols & terres débuta.

La tierce fut le charbon (3) pour construire l’automobile des nantis,
les usines de manufacture & les chemins de fer & cargos
pour transporter les marchandises ainsi fabriquées.

Toute l’industrie si nous l’observons n’a qu’un but, servir le riche, l’enrichir plus.
Les gens ordinaires en sont fascinés pourtant car chacun souhaite devenir riche à son tour.
La quatrième énergie fossile fut l’huile de roche (4) pour pousser les voitures.
Nous comptons ce jour sept milliards de ces autos mobiles immobiles.
La carrosserie brille & l’échappement fume en suie crasse qui tousse.

En cinquième énergie fossile au cours de l’histoire vint le gaz
pour la rotation des usines électriques qui permettent aux ordinateur d’ordonner,
aux computeurs de computer, aux financiers d’acheter & vendre (5)
au rythme de la picoseconde.

La sixième énergie fossile est celle des telluriques uranium & plutonium (6) qui permirent
les centrales nucléaires de tous acabits, ne produisant rien d'autre en définitive
que des Hiroshimas, des Fukushimas & des désastres économiques :
le pouvoir humain de destruction à son apogée.

La septième énergie n’est pas fossile.
Elle durera dix milliards d’ans, en est à son mi-temps.
Elle est le soleil même qui croît nos nourritures (3) & les arbres du paysage (1).
Nos nourritures deviennent engrais. Le bois devient sols.
La force du soleil meut les vents (2) & évapore l’océan pour que l'eau en ses cours
fasse tourner ensuite les moulins de farine & ceux des biefs en roue à aubes (4).
Le photovoltaïque se voudrait feuille itou à capter la lumière.
La maison dite passive se chauffe & se climatise au soleil seul,
en chauffe-eau, vitres orientées, & non-faire d’architecte (5).

La huitième énergie est la lune des marées qui anime les hydroliennes,
la lune déclenchant les pluies dans le champ magnétique terrestre.
Elle est aussi l’énergie psychique à inventer l’utile qui ne nuit pas.

La neuvième énergie est celle du cœur pour se défaire de tout ce qui oppresse. 
Cela signifie donner nos biens alentour.
La lumière, le soleil, la conscience nous sont donnés gratis :
en faire commerce serait en trahir ou tarir la source.

---

khadijamine le 02/09/2017 :

  • L'amitié est comme une fleur. Il faut la cultiver avec notre cœur,
    Car pour faire récolte d'amis & amies, on doit être des jardiniers avertis!
    L'arroser de petites attentions, l'entourer d’affection,
    La faire fleurir longtemps, profitant de son enchantement !
    Savoir bien choisir, pour avoir du plaisir,
    Sans être en définitive, trop sélective !
    Sentir l'amitié chaleureuse, c'est comme une caresse,
    Pleine de tendresse qui nous rend si heureuse !
    Entourons-nous donc d'amis & amies. Qu'ensemble on profite,
    Que finissent enfin les pleurs qui hantaient nos cœurs !
    Les amis c'est comme une caresse qui nous effleure la joue.
    L'amitié est quelque chose qui nous tient à cœur.
    C'est comme une fleur qui a été cultivée,
  • Qui a fait partie d'une récolte, d'un bouquet.
    L'amitié est une pensée chaleureuse, pleine de tendresse.
    L'amitié est quelque chose qui ne meurt pas.
    C'est si vrai: l'amitié ne meurt pas,
  • Elle reste quelque part dans un coin de notre cœur.

    erixbd le 07/09/2017 :
    Maintenant que nous possédons toute cette connaissance sur l'énergie, il va être temps de tirer des enseignements pour ne plus vider la planète de sa substance, pour permettre l'équilibre et l'harmonie des mondes. Car c'est à cela que servent en réalité, les énergies.

planter une arbre

  • Pour planter une arbre il faut de la douceur. La planter promptement & en bonne lune – descendante sur l’équateur, sur l’écliptique. Que l’arbre soit saine & jeune. Si on ne plante pas en motte, que ses racines soient chevelues & abondantes. Le temps d’attente & de transport doit être le plus court possible.

Faire le trou le plus petit qu’il est besoin pour que les racines soient à l’aise mais sans trop perturber le sol présent. Utiliser une bêche à fer plat ou à dents. Le trou donc a à peine plus que la dimension de la motte ou des racines, mais on n’extrait que la moitié supérieure de sa terre. Le fond du trou est juste grossièrement ouvert, brisé, aéré un peu avec la bêche & sans y toucher plus (5).

  • Il s’agit de planter avec le collet pile sur le niveau zéro du sol. Le collet est le point frontière, naissance de la plantule, du plus gros diamètre entre tige & racine.

En pratique cela demande de planter en butte car après plantation il y aura un peu de tassement naturel qu’il faut anticiper. Pour ce faire il est besoin de chercher un peu de terre de surface à proximité pour remplir le trou autour des racines ou de la motte. En pratique donc il faut faire deux trous. C’est par ce moyen que le plant se trouvera après l’opération un peu au-dessus du niveau zéro. Si on plante dans une prairie, les mottes d’herbe ne pourront être utilisées pour remplir le trou : il faut en tenir compte & apporter un peu plus de ce sol prélevé au second trou(1).

  • Planter ainsi en butte va stimuler la croissance des racines.

A l’inverse si nous plantions en creux, notre plant disposerait de trop d’eau en cas de pluie, ce qui peut dissuader le développement de sa partie première souterraine. Les plantes ont la sagesse de ne pas pousser à crédit. C’est pourquoi leur racine est toujours première. Planter à plat signifie que l'arbre se trouvera en creux plus tard du fait du tassement ultérieur.  Un arbre planté en creux ne prospérera pas : vingt ans plus tard on verra encore qu'il fut mal planté (4).

  • On ne tasse pas contrairement à ce que disent les manuels. C’est l’eau des pluies qui tassera le sol autour du plant. Si nous avons de l’eau disponible nous pouvons arroser au pied du plant pour parfaire son installation. Si un tuteur semble nécessaire c’est que nous plantons un jeune déjà trop âgé. Pas de tuteur donc sauf au cas de cette erreur d’impatience qui consiste à planter grand. Un arbre planté grand s’il ne meurt pas sera au bout de quelques années moins développé que son confrère planté jeune. Dans l’idéal l’arbre est âgé de quelques mois, un an au maximum.

Semer serait encore mieux, mais en ce cas souvent la graine sera mangée avant de germer & c'est pour réduire l'impact de cette prédation que l'on sème en pépinière avant de planter le jeune arbre six ou douze mois plus tard. Les professionnels plantent des arbres plus âgés pour éviter d'avoir à rechercher de tout petits plants lors des dégagements ultérieurs & parce que la plus grande taille permet de vendre plus cher.  Si on plantait un tout petit arbre de six mois, beaucoup de clients en seraient effrayés à cause de l'idée étrange qu'ils se font des arbres (2).

  • Nous pouvons semer à l'entour du plant quelques graines de fabacées – vesces & trèfles.

Il faudra dégager le plant durant les premières années. Cela consiste à couper la végétation qui pourrait lui masquer la lumière. On coupe sans arracher, laissant au sol en paillage les herbes & ligneux coupés.Si notre parcelle n'est pas enclose, il pourra être nécessaire de protéger le jeune des lapins & cervidés qui veillent sans cesse à ce que les zones ouvertes de leur paysage ne se referment pas (3).

  • le manque & le trop / loi de causalité / croissant fertile
le manque & le trop loi de causalité croissant fertile 2p1K

le manque & le trop / fabriquer le sol

1. le manque & le trop - 4517 - fabriquer le sol - p
  • 4517 fabriquer le sol - Nous avions construit une pyramide de terre avec terrasses en escaliers bâties de boulets d'une pierre noire riche en fer. Les murets sont de pierre sèche avec un- fruit* & en arc de cercle. La terre apportée (5) est rouge & stérile, mais sous ce climat de tropiques – 14°09'54"N & 77°48442"E altitude 466m or 1528 ft – l'humus (3) peut être vite produit & ainsi un sol vivant s'établir en quelques années pour peu que des plantes (4) soient introduites ou laissées s'installer. En la matière deux options s'offrent. On peut planter des ligneux (1) qui fabriquent l'humus par leurs feuilles, brindilles & branchages tombant au sol & leurs racines qui mangent la terre & la roche (5) & réinjectent de l'eau dans le sol tout à la fois en la puisant au sous-sol (4), en l'attirant depuis les nuées du ciel (1), en la retenant de s'écouler & ainsi éroder le terrain (2). L'autre option consiste à semer ou planter des annuelles en veillant à bien recycler toutes matières produites avant ou après consommation (3). En la pratique les deux options seront combinées & dans les deux catégories de plantes – ligneuses ou non - des fabacées utilisées pour leur précieuse contribution en la fixation sur leurs racines de l'azote de l'air (2). Les fabacées sont des commensales compagnes des humains, de leur habitat, leurs activités, leurs troupeaux. Cette famille compte nombre d'espèces tant arbres, buissons ou plantes dont beaucoup sont nutritives. Citons pour exemples les mimosas, les féviers, les haricots, les luzernes. L'agrinature consiste à les associer systématiquement comme plantes compagnes (2) des plantes cultivées (4) non seulement en rotations (1) mais surtout en un micro-assolement plante à plante dans la parcelle (3). Il s'agit donc de cultures en mélanges (2) afin que le sol soit & reste couvert & de ce fait productif (3) tout l'an à toute heure du jour de la saison en cours quelle qu'elle soit.

4519 un croissant fertile élargi - La pyramide représente vue d'en haut une fleur (2) de lotus réunissant en sa symbolique toutes les latitudes de l'Asie du sud depuis l’Égypte, la Turquie, l'Iran, le Tibet jusqu'à l'Indonésie. Chaque micro-terrasse en arc de cercle figure un pétale. Ces murets (5) courbes & inclinés sont pratiquement impossibles à réaliser : ce sont les esprits des lieux (1) qui dictèrent ce qui devait être ici accompli. Pour des raisons semblables presque tous les pétales durent être construits deux ou trois fois non pas pour des raisons techniques mais chaque fois à cause d'un impératif extérieur sans lien avec la pratique au jardin. C'est sans doute l'esprit de Milarépa qui planait au dessus des quelques mois que dura le chantier. Ce dernier n'eut ni architecte ni plan : les gestes des exécutants étaient guidés par un impérieux impératif qui permit à l’œuvre de s'édifier en pour ainsi dire un clin d’œil (3) & d'un design étonnant par son originalité, par la technicité des gestes & la précision de sa direction vers un résultat qui surprit tous ceux qui le virent y compris les ouvriers artisans impliqués. L'idée (4) est que chaque lieu possède en son sol & en la roche-mère (5) de ce sol une force qui demande à s'exprimer & pourra le faire pour peu que nous la laissions advenir (1). Pour ce qui touche à l'agriculture au sens le plus large c'est en cela seulement que nous trouverons le non-faire. Il est effacement de l'ego devant l'impératif de vivre & laisser vivre. L'ego certes est un outil de vie pour l'individu. Cependant si on le laissait par trop parler sans restriction, vite l'outil s'en viendrait comme dictateur du plaisir de quelques uns, devenant par le faire qu'il impose la force première de mort pour tout ce & ceux qui l'opposent.

  • 1 – le manque & le trop - Le seuil de pauvreté est un revenu inférieur à deux tiers – 60% en fait - du revenu médian & un sixième – 14% plus précisément - des Français sont pauvres selon ce calcul évalué. Le revenu médian quant à lui est celui d'une personne fictive située au centre d'une population classée par ordre de revenu croissant. Dans cette acception des économistes, pauvreté & misère sont confondues. La pauvreté peut être un idéal de vie, une éthique du ne pas prendre pour soi plus que de besoin en la conscience que le ciel ou le groupe y pourvoira dès que le manque apparaît & que s'il n'y pourvoyait pas ce serait pour l'édification en douleur & frustration pédagogiques de notre caractère à vivre ensemble. La pauvreté est un don donc. Rabhi parle de sobriété heureuse afin que son intention soit comprise, puisque dans la langue moderne le mot pauvreté fut détourné de son sens.

La misère est à l'inverse un sentiment de manque, une carence des possibles qui peut naître de diverses conditions d'être ou d'avoir. On peut disposer de tout ce que la société nous dicte & édicte d'utile nécessaire indispensable & souffrir cependant d'un manque racine de racines ou à l'inverse de but projection vers un avenir présent au devant constant de l’œil du mental absorbé. Nous pouvons avoir tout donc & pourtant se sentir miséreux. La dépression, la fatigue, une solitude ressentie en sont des expressions courantes. En anglais "miser" se traduit par avare. Les plus miséreux en leur fors intérieur sont en effet les avares qui cessèrent de vouloir partager le commun. La jalousie est bien à la racine de ce désir intense à ne vouloir donner que ce que nous seront sûrs de pouvoir retrouver & qu'à ceux donc du même statut que nous au sein de la société. Un don avec espoir de retour est juste un acte de commerce sans plus. Il est démuni de la charité qui réchauffe lie relie en l'amitié née de la fraternité-sororité.

  • 2 – la loi causale ou de causalité  - La fraternité-sororité n'est pas un idéal : elle n'est que le constat d'un mental constant ouvert aux vents de l'esprit. Nous disposons tous de sens de perception (2), d'une bouche (3), de membres pour agir ou nous déplacer (1), d'une capacité à procréer (4) & du besoin de recycler les toxines du corps (5). En cela réside l'observation de notre commun, notre parentalité ou fraternité. Entre les humains dont la génétique diffère à l'extrême, la variabilité est inférieure à un pour-cent. Nous partageons plus des deux tiers de nos gènes avec les plantes qui nous côtoient. Dans l'intestin des gènes de notre nourriture peuvent être absorbés. La plus grande part des gènes humains provinrent des êtres premiers à l'origine de la vie sur la planète – les virus, les bactéries, les archées... Ces exemples données par la génétique pointent en direction d'une fraternité de tous les vivants. Ces observations pourraient sans difficulté être poursuivies vers le non vivant. Les limites que nous fixons entre le vivant, une matière supposée inerte & les manifestations de l'énergie sont arbitraires & varient d'une civilisation à l'autre.

La fraternité donc est le constat de qui garde les yeux & l’œil du mental ouverts. Or être frères & sœurs suppose & dessine une destinée commune & pour le moins des liens d'amitié en la douceur entendue que toute souffrance imposée à l'autre nous reviendrait avec ou sans délai ou détour. L'amitié n'existe que dans un rapport d'égaux qui retirent leur ego pour le placer au moins le temps de le relation au second plan. La fraternité de constat induit donc l'amitié indispensable pour ne pas ruiner le destin commun, sachant que de chacun surviendra des solutions. Les talents au sein du groupe se complètent se conjuguent & nul ne devrait prétendre que l'un excède un autre en valeur absolue. Dans le groupe qui œuvre au commun, chacun joue sa part à sa mesure & il serait injuste d'y décréter des inégalités. - to be continued...

¤¤¤

terre lune soleil humus herbe bois jaune bleu rouge

  • Il est sur Terre trois sources d'énergie : la terre par sa radioactivité & sa géothermie (5) est une première pourvoyeuse de chaleur.
  • La lune déclenche les pluies nourricières & le flux des marées grandioses (4).
  • Le soleil (3) fait pousser les plantes & algues, crée les vents d’Éole, Vayu & Marut, évapore les mers en nuées sources rendant possible plus tard l'hydroélectricité, la mouture des moulins, la végétation & le creusement des vallées.
  • Sur des plans plus subtils la terre est une force de stabilité, une base d'existence & de nourriture,
  • la lune pousse nos interrogations, les conceptions, les émotions,
  • & le soleil fait naître la créativité, l'intellect ou intelligence supérieure & l'entrée en être.

Les prairies (2), l'humus (3), les arbres (1), le gaz (2), le pétrole (4) & le charbon (5) sont de l'énergie solaire (3) captée par des plantes d'abord, puis incorporée dans les sols d'abords - les trois premières - & en sous-sol ensuite - les trois autres.  Depuis le début de l'âge du fer il a cinq mille ans, les humains brûlent ces énergies en stock.
Il y eut les défrichements d'abord (1), puis le brûlis (2), puis la technique du labour qui consomme & minéralise l'humus des sols (3).  Depuis l'ère industrielle le brûlage du bois excède la production des arbres.

Depuis l'usage des humicides (pesticides) (4) toutes les espèces sont en régression y compris les herbes & fleurs des champs.  L'herbe (2), le bois (1) & l'humus (3) sont le moteur du vivant, & sont déjà des énergies fossiles en leur premier âge.  Le paradoxe est que notre brûlage des sources fossiles pétrolières ou anciennes d'énergie - gaz (2) pétrole (4) charbon (5) - a accentué encore notre capacité de destruction des trois sources de vie que sont les herbes (2), les arbres (1) & les sols (humus) (3).

Il ne s'agit pas d'idéaliser le passé.  Cette histoire de destruction de la terre par le genre Homo commença il y a cinq mille ans.  Le long temps de son histoire explique comment des actes néfastes, destructeurs des sols tels qu'arracher les herbes (2), brûler ce que nous n'utiliserons pas immédiatement (3) ou épierrer les sols (5), se sont inscrits en nous comme une seconde nature.
Notons pour exemples de développement récents la généralisation des égouts (4), la bitumisation de l'espace (1), l'usage systématique des désherbants (4), la monstruosité des machines agricoles (1), le vacarme des tondeuses inutiles (2), l'arasement des talus (4), la disparition des haies (3), le brûlage des rémanents (3) & des déchets domestiques (5)...

  • Florent le 15/11/2015 : Un verger abandonné est le verger des humbles venus chercher les trésors de ce qu'offrent les arbres. http://odeurdelaterre.centerblog.net

L'arbre né des trois éléments de la photosynthèse - eau (4), feu (3) & air (2) - unit les deux autres - ciel (1) & terre (5).  C'est pourquoi l'élément bois en Chine est utilisé au lieu de l'éther, espace ou ciel de l'Inde.  L'affinité du fer pour l'oxygène montre par ailleurs le lien entre air (Inde) & métal (Chine).

  • Sans les arbres nous n'avons pas d'espace où vivre (1), pas d'habitations (3), pas de terre fertile (5),
  • pas de climat vivable (2), pas d'hydrologie (4), pas de lien à l'espace-temps (1), pas d'humus (3),
  • pas de modèle de vie (5), pas de paysages (2), pas de repères ou directions (4), pas d'humanité dans le cœur (1)...

Les humains sont des arbres qui marchent. - possiblement.

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  • ville / vilain / bois nucléaire / déchet / fertiliser / charité
ville/vilain bois nucléaire déchet/fertiliser charité 2p

 menthe dabs l'herbe - Menthe poivrée, ortie dioïque & lotier des marais cohabitent en ce point du jardin en une triple présence de complémentarités.  L'ortie & la menthe sont coupées selon le besoin de consommation.

  • sans but autre que l'ego

La vérité se manifeste sous la forme de la nourriture. Toute nourriture ici naquit de l'énergie solaire. Elle se stocke ensuite en ce qui fut nommé énergies fossiles - herbe (2), bois (1), humus (3), charbon (5), pétrole (4), gaz (2), radioactivité (5). Ce jour nous avons découvert comment brûler toutes ces ressources accumulées sur & dans notre mère terre depuis sa naissance par nos ancêtres cyanobactéries, algues & plantes. Tel l'enfant devant un tas de sucre nous ne pouvons nous retenir de tout dévorer. Nous sommes presque tous tout prêts à tuer nos semblables pour un peu de pétrole. Ainsi toutes les guerres des derniers siècles & la guerre économique qui exclut de la société des humains les neuf dixièmes de son nombre. La frénésie à tout brûler en un clin d’œil pour rouler en chars d'assaut 4X4 ou retondre des gazons un million de fois tondus Sisyphe, risque bien de chasser notre descendance même de notre planète. La Terre survivra. Elle en vit d'autres. Mais nous : combien survivront à la compétition pour brûler tout le pétrole sans but autre que l'idée que nous formons de nous mêmes ?

 

  •  villes & vilains - Les villes sont des camps de concentration où quelque police municipale garde chiourme les résidents.  Les exhumains devinrent si méchants envers leur mère élémentale que le moi collectif jadis nommé Dieu décida de les parquer contre leur gré en des mégapoles & villes où toutes les nuisances se retrouvent concentrées & afin que la terre ailleurs revive un peu.  Certes le génie pétrole obtint de l'autorité qu'on accorde à l'occasion quelque répit & laisse errer les pauvres hères riches de biens sur quelque route en bouchon en direction d'un autre lieu de concentration en villégiature.  La Terre pour l'heure tolère encore un peu de leur présence sans leur envoyer quelque épidémie mortueuse.  Sa douleur monte en cette attente température de la patiente que le moi veille.  Par la chaleur créée, les exhumains devront migrer encore & leur Oïkos nomia en sera fort heureusement chamboulée, chambardée, chambranlée aux entournures, encornée de pirate aux djinns boursicoteurs.

feu de bois nucléaire & cheval vapeur - Pourquoi faut-il réduire nos consommations, nos salaires, notre argent disponible ? Que faisons-nous de notre argent ? Nous construisons & chauffons des maisons qui ne peuvent être chauffées, achetons des automobiles de trois tonnes pour transporter des anorexiques siliconées de trente kilogrammes. Combien de morts au moyen-orient sont nécessaires pour extraire un litre de pétrole ? Combien en Afrique pour un gramme d'uranium ? Avec la technologie d'il y a deux siècles & pour une somme modique, nous savons construire des passivhaus – la maison du non-faire. Nous nous en gardons bien par peur de faire diminuer le produit intérieur brut cher aux financiers. Un moteur d'automobile fonctionne avec le rendement ridiculement faible de trente pour-cent, le même tout à fait qui présida à son invention il y a deux siècles ! Si nous ajoutons à cela les pertes en transmission, le mauvais usage de la boîte de vitesse & de nombreux gadget inutiles, l'efficacité énergétique d'une automobile doit être de dix pour-cent tout au plus. Si nous considérons une voiture d'une tonne pour transporter cent kilogrammes, nous y voyons encore un facteur dix, ce qui rapporte l'efficacité du véhicule à 1% (10% de 10%) soit proche de zéro. C'est de cela que sont capables les peu ingénieux ingénieurs formés aux plus grandes écoles : construire des maisons inhabitables & fabriquer des véhicules d'efficacité proche de zéro. Cela est dû au fait que ces personnes au mental brillant sont rapidement formatées pour penser selon le credo des financiers vendeurs de pétrole & machines en tout genre. Au sortir de l'école, toute leur créativité abolie, les ingénieurs sans plus de génie vont se vendre à la classe financière dont ils deviennent les chiens de garde, fabriquant des machines & machineries sociales ou réglementaires si complexes que nul ne pourra ensuite comprendre ni réparer ni même en fin de compte utiliser de manière rationnelle. Ainsi sommes-nous modernes sur papier, mais cro-magnon dans la vie courante, habitant des caves obscures autour d'un feu de bois nucléaire & transportés en des carrosses d'acier à cheval vapeur.

  • vousamoi le 16/09/2015 : Ou aussi on te vend des objets si perfectionnés que tu n'en utilise à peine 10 % alors que tu as payé 100% de l'ensemble.  Les ordinateurs entre autre avec tous leurs logiciels, ils te font tout, & surtout ce dont on n'as jamais besoin!

 
  • L'épiphytaire vit de soleil & de pluie, sans sol.  Nous voyons ici un jeune arbre établi sur le mur de soutènement d'une rue.

bien mal acquis profite en guerre à qui ne sait le disperser - déchet / fertiliser

  • khadijamine le 22/05/2015 : De par sa nature, l'homme est désobéissant & ce combien même nous lui recommandons d'obéir.  Je suis stupéfaite de voir autant de déchets dans la nature; l'homme ne respecte rien.  Le respect commence par soi-même; donc j'en conclus que ces personnes ne se respectent pas.  Merci à toi de défendre la nature comme tu le fais si bien & de nous enrichir par tes connaissances en la matière ainsi que d'autres.

mars's farm le 22/05/2015 : Il est naturel & il était jadis bénéfique de disperser ses déchets de-ci de-là, car les déchets dispersés fertilisent tandis qu'accumulés il polluent.  Mais désormais une forte part de nos déchets ne sont pas biodégradables & nous devons de ce fait les recycler dans l'industrie.

  • Plus qu'un manque de respect, je crois que nous sommes confrontés à une perte des repères en une société qui n'est pas conçue pour nous.  Ma voisine aère sa maison pendant des heures alors qu'une minute suffit.  Puis, la maison refroidie, elle allume le chauffage à fond.  Deux excès ne font pas un équilibre.  A l'époque où elle naquit, mettre le chauffage à fond signifiait juste ajouter une bûche dans le poêle.  De nos jours, cela revient à consommer une tonne de carbone.  Dans sa tête, elle resta la même tandis que le monde autour d'elle a changé & que sa puissance financière fut multipliée par mille.  Les 999 qu'elle a en plus, elle ne sait que les gaspiller, car notre société en entier est basée sur le gaspillage.

Une voiture rejette ses gaz brûlés vers l'arrière, ce qui est sage si l'auto roule seule sur la route.  Ce n'est pas souvent le cas.  Si la voiture est à l'arrêt avec la climatisation ou le chauffage, les fumées du moteur entrent dans l'habitacle.  Si un véhicule nous précède, sa fumée nous est envoyée dans le nez.  De cela nous déduisons que l'automobile n'est pas conçue pour l'usage que nous en faisons.

  • Dans un monde fou, la sagesse est impossible & jugée folie par l'homme ordinaire.  En Europe nous souffrons d'avoir trop de tout ce que nous volons au sud par voie de corruption ou de coercition des politiciens d'Afrique & d'ailleurs.  Les Africains manquent tant de perspectives qu'il en sont conduits à mourir par centaines chaque jour de soif dans le Sahara ou de noyade dans mare nostrum, la méditerranée.

Nous pourrions recommencer de partager.  Le niveau de vie & le taux de chômage retrouveraient leurs niveaux des années soixante en une valeur équilibrée sur toute la planète.  Ce que nous voyons ce jour est d'une forte hétérogénéité : des enclaves de nantis dans monde de misère.

  • Bien mal acquis profite en guerre à qui ne sait le disperser.  S'il fut mal acquis, il brûle les doigts de la conscience & nous nous en défaisons, ne savons que le gaspiller, ne pouvons en jouir ou le partager ainsi qu'il est de droit de tout bien.  Comme l'eau qui abreuve ou pourrit selon qu'elle circule ou stagne, un bien est par définition ce qui est partagé.  Partant, il ne peut demeurer de biens privés car ils sont des oxymores, des contradictions qui se nient eux-mêmes au point de s'auto-anihiler, se désintégrer bientôt.

lescouleursdemyriam le 28/06/2015 : Comme là, avec les grandes chaleurs, j'en vois qui ouvrent tout (laissent donc la chaleur entrer) puis mettent la climatisation. Aucun raisonnement logique dans ces petites têtes.

  • marssfarm le 28/06/2015 : Dans une maison de pierre, il faut accumuler la chaleur en été: garder les fenêtres fermées & les volets ouverts. Ne pas se garder de la chaleur, mais l'accueillir pour sa bonté! L'erreur serait de ne jamais être content du temps qu'il fait... Seule une chaleur humide est difficile à endurer au delà de trente-sept degrés - mais cela ne se produit qu'en des régions proches de l'équateur.

un vent de charité nature intrinsèque - Un rentier d'occident est dix fois plus patrimoniesque qu'un patron / lui-même dix fois plus enrichi qu'un cadre / lui-même dix fois plus salarié qu'un ouvrier / lui-même dix fois plus opulent qu'un exclu du travail / lui-même dix fois plus pécunieux qu'un malien qui travaille / lui-même dix fois plus doté qu'une malienne qui n'a pas de job / elle-même dix fois plus aisée qu'une haïtienne d'une rue de Port-au-Prince. Doit-on en déduire qu'il est des humains valant dix million de fois plus que d'autres ?

  • Nous sommes entrés avec ce siècle en un conflit nouvel né de la chute & perte de la religion socialiste. Ce conflit débuta en 1990 & affronte des guérillas du moyen-orient à l'organisation occidentale ONU du territoire Terre pour la contester. Cette organisation a en effet pour traits principaux de favoriser le commerce, les flux d'argent & la migration des personnes très qualifiées tout en freinant à l'inverse le mouvement des personnes ordinaires. Par l'application de ces deux règles simples s'enrichissent les riches - individus, familles, classes & pays - au détriment des moins dotés. Dans nombre des capitales du monde, des attentats ont lieu régulièrement, tuant sans discernement des civils dans les rues.

Ces kamikazés* qui tuent en se tuant nous parlent d'un vent divin, un souffle de révolte contre l'ordre du monde. Certes leur violence ne résoudra aucune question. Ce dont nous avons besoin, c'est que chacun abandonne une partie de ses biens, les donne à des plus pauvres, que chacun cesse de lutter pour avoir toujours plus. Tout ce que nous avons nous l'avons détourné des peuples de la terre. Si chacun divisait son salaire par deux, nous vivrions tout aussi bien... Dans les années soixante du vingtième siècle, un salaire de quarante heures de travail faisait vivre une famille. Désormais, il faut deux salaires de trente-cinq heures. Entre-temps la consommation d'énergie du même ménage fut multipliée par cent ou mille. Dans cette chute pourtant, nous croyons à un progrès, nous cramponnant à un passé que nous prenons pour le présent. God acts; human react.

  • Il est urgent de revenir au point Godwin. Personne ne se voit comme ayant trop : chacun s'arrange pour dépenser tout l'argent reçu sans en donner nulle part, hormis parfois une portion dérisoire. Les gens d'Europe sont opulents de tout le pétrole volé à la terre, de tant d'injustice économique distribuée de-ci de-là. En cela la racine colère du vent divin. Nous avons confondu God avec gold, avons inversé les prérogatives du divin charité, contre celles de la gestion de l'or. La richesse matérielle est toujours dérobée si elle n'est pas donnée.

Les kamikazés sont à leurs propres yeux des guérilleros, des résistants qui nous disent notre enfermement. Si des policiers doivent nous garder, c'est que divine charité nous a délaissés. Qui est gardé par un policier sont soit prisonniers, soit des personnes réputées importantes, des riches, des V.I.P. - voleurs indemnes de peine pénale.

  • * kamikazé de kami « esprit » & kazé « vent » mot composé « esprit vent ou vent divin » en japonais.
 

w 13 novembre 2001 Iyoshi

w 13 novembre 2001 Iyoshi p

13 novembre 2001

naissance / 2 frontières / adolescence / the trip back to Earth / un sage / verbaliser / fortitude / Iyoshi

 

le souffle & le cœur : juste après naître & mourir

 
  • La fougasse de Provence est l'un des 13 desserts de Noël. Sa saveur est une fadeur bénie.

juste après

Elle a éteint la lumière, et puis qu'est-ce qu'elle a bien pu faire, juste après?

Se balader, prendre l'air, oublier le sang, l'éther... C'était la nuit ou le jour, juste après?

2, 3 mots d'une prière, ou plutôt rien et se taire, comme un cadeau qu'on savoure... Qu'a-t-elle fait?

Un alcool, un chocolat : elle a bien un truc comme ça, dans ces cas-là.

Le registre, un formulaire, son quotidien, l'ordinaire, son univers.

A-t-elle écrit une lettre, fini un bouquin peut-être, une cigarette?

Qu'est-ce qu'on peut bien faire, après ça?

Elle y est surement retournée, la regarder respirer, puis s'est endormie.

Comme dormait cette enfant, si paisible en ignorant qu'on en pleurait jusqu'ici !

Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire, après ça, juste après ça?

 

She turned off the light, and then what could she do, just after?
To go for a walk, take some fresh air, forget the blood & ether... Was It night or day, just after?
2 or 3 words as a prayer, or maybe nothing, keep quiet, like a gift we savour... What did she do?
A drop of alcohol, a chocolate... She must have tricks like these in such cases.
Fill the register, a form, her everyday's ordinary routine, her universe.
Did she write a letter, or finish a book maybe, a cigarette?
What on earth can we do, after that?
She probably went back to watch her breathe, then went to rest & sleep.
How quietly did this child sleep, so peaceful, not knowing we would cry, far as we are.
But what on earth can we do after that... just after that?

 

  • commentaire de zibou : C'est l'histoire d'une sage-femme qui s'évertue à sauver un nouveau-né avec très peu de moyens... Goldman a composé & écrit cette chanson à partir de cette histoire en se demandant comment on vit après ça, c'est à dire quand ce genre de situations terribles font le quotidien d'une sage-femme dans un pays pauvre... Je ne suis pas fan, mais à la lecture de ce billet il me semblait avoir déjà entendu ces paroles... http://zibou.centerblog.net

Merci du commentaire. La mélodie simple si dynamique, enthousiaste, entêtante de cette chanson gonfle l'imagination. On ne comprend pas les paroles tant que l'histoire ne nous est pas contée. Pourtant toute la chanson génère l'émotion du poète qui l'écrivit, même sans comprendre ni le pourquoi des mots, ni le sens de l'histoire, même sans avoir vu le documentaire.

  • Un bébé fille en un dispensaire du Zaïre - Congo Kinshassa - nait par césarienne mais ne respire pas. A la naissance les enfants noirs sont blancs. La sœur sage-femme la frappe sous les pieds & sur les fesses, la trempe dans l"eau froide & dans l'eau chaude alternativement, lui fait du bouche à bouche. Après d'interminables minutes la petite ouvre les yeux.

Juste après le premier inspir, notre premier souffle est en général un cri - sauf dans le cas des saints & saintes qui savent pourquoi ils naissent. Carole Fredericks chanta cette épopée de quelques minutes. Elle mourut 8 ans plus tard à Dakar, Sénégal, pays de ses ancêtres.

  • Elle quitta ce monde en un chant.

Dans l'inconscient collectif Carole devint la mère de la petite fille du Congo

qui avait commencé sa vie d'un message muet adressé à beaucoup.

  • Le corps ne suffit pas. Il lui faut aussi le souffle ou esprit & le cœur ou intention mémoire.

ZBNF / ANBZ : une agronomie solaire retrouvée

ZBNF / ANBZ : une agronomie solaire retrouvée / 9p6c

Voici une herbe nanifiée, germée & fleurie sur un parking bitumé au mi-temps d'une sécheresse sans pareille. La plante se rit de nous : "Même si vous détruisez tout, nous survivrons!" Cette herbe a réduit sa taille & son temps de vie, comme le font les fleurs dans le désert, capables de tout leur cycle en quelques jours à l'occasion rare d'une averse & avant d'attendre la pluie prochaine sous la forme espace-temps d'une graine micron mêlée au sable brûlant.

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